Pourquoi suis-je venue ? // LIBRE

Invité **Invité**

Un soleil brillant de mille feux et pas de nuage. Un temps superbe pour la plupart des loups. Un temps plutôt agréable aussi pour la jeune louve. Son épais pelage blanc n’était à présent plus qu’une fine couche de poils gris. Elle avait mué, la chaleur lui paraissait moins suffocante à présent. D’ailleurs maintenant, elle pouvait profiter à fond des jours à venir. Qui s’annonçait tout aussi chaud que celui-ci.
Opaline sautillait gaiement, s’extasiant sur la beauté du paysage et devant chaque fleur. Un rien l’émerveillait, pourtant elle connaissait tous ces endroits par cœur. Les chemins, la forêt ensoleillée, la plage, la plaine… Tout cela peut paraître lassant. Et ça l’était… Mais Opale n’avait jamais quitté son territoire. Non pas qu’elle avait peur mais qu’elle n’avait pas envie. Alors, la louve grise aux yeux bleu se pavanait au soleil en cherchant quelque chose d’intéressant. Logiquement, un loup se lasse vite mais la louvarde était doté d’une patience quasiment inébranlable. Alors chaque jour elle explorait le territoire, seule… Mais une odeur la tira de sa rêverie. Ca sentait le sang mais ce n’était pas normal, le sang semblait être en grande quantité. Même lorsqu’un cerf mourrait, il n’y avait pas autant de sang… Sa curiosité piquée au vif, elle s’avança vers la source de ce bon fumet. C’est limite si elle ne courrait pas. Ses pas foulant l’herbe grasse, elle se rapprochait. Mais quelque chose la bloqua dans son élan. Ca provenait du territoire des Nocturnes… Sa raison lui suppliait de ne pas y aller tandis que sa curiosité l’incitait à avancer.

Après même pas une minute de réflexion, la jeune louve traversa la frontière vers des terres inconnues… Franchement, elle s’attendait a tout instant à rencontré Dracula, un zombie ou tout autre chose aussi effrayante qu’imaginaire. Les loups de son clan s’amusaient à l’effrayer en lui racontant des histoires toute plus farfelues les unes que les autres. Et Opaline les gobaient ! La grise sursautait donc aux moindres bruissements de feuilles, aux moindre son… Tout lui paraissait effrayant ici. Pourtant, à part cette odeur de sang entêtante, tout était normal. Des arbres, de l’herbe, des animaux. La peur lui rongeait les tripes mais elle continuait d’avancer. A pas prudent mais avec une allure assez constante. Ses oreilles ne cessaient de bouger, sa queue battait nerveusement l’air et elle frissonnait. Pourtant une flamme brillait dans ses yeux, son éternel manque de savoir les faisait briller. Après avoir traversé quelques buissons épineux en grimaçant, la jeune louve arriva en face de ce qui semblait être une rivière. Elle poussa un cri d’effroi en constatant que l’eau n’avait pas sa couleur habituelle mais qu’elle était bel et bien rouge. Soucieuse d’avoir fait trop de bruit, elle tourna la tête de droite à gauche sans pour autant voir quelque chose. La tranquille se refusait à croire que c’était du sang. Ignorant l’odeur, elle s’approcha du liquide rouge.

Le clapotement sinistre de l’eau lui faisait instinctivement gonfler la fourrure. Comme si elle allait se faire attaquer d’un moment à l’autre, ses sens étaient en alerte. Après seulement quelque pas sur la berge boueuse et glissante, la louve pencha la tête pour y gouter. Elle hésita longuement mais fini quand même pour laper une goutte du liquide. Il s’avéra être du sang ! Opaline, choquée qu’un tel endroit puisse exister, recula vivement. Ses pattes étaient toute boueuses et quelques gouttelettes écarlates les parsemaient. La jeune louve restait figée, terrifiée par sa découverte. Sa nervosité ne faisait qu’augmenter. Maintenant, elle était prête à prendre ses jambes à son coup au moindre instant. Le bruit des feuilles sous le vent, l’acheva mais elle se força à rester en place. Elle songea *Je suis sûre qu’une créature étrange va surgir ! Mais il faut que j’en sois sûre…*. Opaline, restait figée en fixant la rivière macabre de ses yeux….
-Y'a quelqu'un ?
Sa voix tremblotante reflettait bien son inquiétude...

La mort vaut la peine d’être vécue, car sans mort il n’y aurait de vie. Sans vie il n’y aurait de néant. Le loup était à la rivière rouge, se rappelant d’une conversation qu’il avait eu jadis, avec Anakeï. Cet idiot sur pattes. Ce loup qui avait toujours cru être sage, croyant qu’au fond Deamon souffrait de la mort de sa mère, qu’il était gentil. Quel idiot.

Grâce à la voix, Deamon pouvait avoir un ‘cœur’ pour certains. Mais c’était une telle illusion qu’il suffisait d’un déclic pour la détruire. Ce qui serait bien dommage, mais bon. Ensuite, sa réaction face à Kinaï et Arkan prouvait le tout. Ces deux petits idiots qui croyaient qu’il les considérait comme des frères. Enfin, la rancune face à Arkan sortait du fait qu’il avait eu des gosses avec Ophélie par amour. Le faible gamin. Bien qu’au fond, Deamon avait toujours su qu’Arkan n’était pas comme lui. Il avait cette partie de gêne de son père, qui le rendait trop sûr de lui parfois. Malade.
Mais qu’adviendrait-il de lui si la voix disparaissait, réellement.

*Tu ne serais plus rien, mon ami. Tu ne serais plus que le loup noir, sans cœur ou esprit propre à lui. Tu le sais, loup, si nous partons, tu n’es plus qu’une coquille vide. Même si je sais que tu t’en sortiras, car tu arrives même à nous surprendre. Même si je sais que ce toi qui n’est rien est plus fort que nous tous réuni, que tu nous contrôle en gardant ton illusion que c’est nous qui te contrôlons. Tu es un être infâme, loup noir. Sans nous, Moon, tes fils, ta famille adoptive et ta meute n’existerait pas. Tu serais solitaire, ou un fou tuant tout le monde, tu nous a besoin pour pouvoir être parmi tout ce monde, tu le sais, mon cher ami.*

Le loup soupira.

« La ferme, chose. »

Il se leva et se mit à marcher. Dès fois, sa folie dépassait la raison, ou disait des sottises. Pourtant, en se rapprochant après une dizaine de minutes d’une louve tranquille, Deamon était présent. D’un bond, le loup sauta aux côtés de la louve, parlant dans un simple grognement, un simple mot.

« BOUH ! »

Invité **Invité**

Wolf se promené le long de la rivière ,il entendit des grognements non looks de sa position ,il s approcha et vis une louve tranquille et un loup nocturne , que venait-elle faire ici ? Tout comme lui ? Il se cacha derrière un rochés et observa la scène , rien ne lui plaisais dans cette histoire , si il le fallait il interviendrais !

Invité **Invité**

La louve grise scrutait le paysage de ses beaux yeux bleu. Il semblait y avoir du monde partout ! Tous les buissons semblait bouger, remuer comme s’il était habité par les démons. Mais c’était seulement le vent qui les faisait bouger…. Pourtant, pour Opaline, ils semblaient tous habiter par des créatures étranges et assoiffées de sang. La louve blanche pris une grande inspiration, tentant tant bien que mal de se calmer. Sa fourre, hérissée et gonflée se reposa doucement contre son dos. Mais son attitude restait néanmoins celle d’une louve effrayée.

Puis, elle entendit une voix. D’abord elle se dit que c’était son imagination mais quand un loup bondit à ses côtés, elle manqua de s’évanouir. Son premier réflexe fut de reculer vivement, mais quand elle sentit le liquide rougeâtre lui toucher les pattes, elle bondit à nouveau. Finalement, elle se retrouva face au mâle, le visage crispé et apeuré. Sa fourrure était à nouveau hérissée mais elle ne montrait pas les crocs. Sentant qu’elle avait l’air ridicule, elle se décontracta pour fixer le nouvel arrivant. Un mâle nocturne aux yeux orangé. Prenant son courage à deux pattes, elle se remit dans une position neutre. Enfin plus ou moins.

« Je… Je suis désolée d’être venue sur vos terres…. Euh… »

Opaline était déjà à cours de mots. Elle se contenta de refermer la gueule, taisant ses explications stupides. Elle tenta de s’asseoir d’un air décontracté. Elle réussi même à faire un sourire. Mais ce loup ne la rassurait pas du tout. Même si elle ne voulait pas rester seule ici, elle aurait préféré quelqu’un d’autre pour lui tenir compagnie….

Opaline n'avait pas remarqué le loup qui les épiait depuis son rocher....

« Tss. »

Deamon regarda faire la louve. Elle ne semblait pas être une de ces louves sanguinaires se trompant de meute à leur arrivé. Elle semblait apeurée, tel un enfant devant un clown. Pourtant, rien ne disait à l’avance que Deamon serait méchant. Sadique, sanguinaire. Une des voix l’informa d’une autre présence. Sixième sens, bien pratique, qui vous permettait de vous sentir observé. Même si certains trouvaient ce sentiment horrible et effrayant, le loup noir ne s’en dérangea pas.

Son attention était pour la louve, seulement elle. À côté de lui, comme à côté de chaque autre mâle, elle était plus petite. Désavantage pour les louves, quoique, elles avaient plus facile à chasser. La louve était blanche, comme la neige. Contraste immense avec le pelage noir de Deamon.

« Trop tard. »

Sa seule réponse aux paroles de la louve. Elle n’aurait pas dû venir ici, point. D’un seul bond, il se jeta vers elle, l’esquivant en dernière minute pour ne faire que la bousculer. User de ses crocs trop rapidement enlevait souvent tout plaisir au jeu.

Invité **Invité**

Comment osais-t-il attaqué cette louve ? Une vague de colère saisie Wolf au ventre ,il sortit de sa cachette , il regarda le nocturne qui lui tourné le dos , oui s son regard se posa sur la louve il lui demanda
"ça va ?"

Il n aimais pas ce loup qui s en prenait à cette louve dont il c était (sans savoir pourquoi) attaché , il regarda de nouveau le nocturne et Wolf attendit qu'il se retourne .

Invité **Invité**

Opaline se tordait les pattes, comme une enfant prise en faute. Elle fixait le sol, et plus particulièrement un papillon. Un bel insecte tout bleu. Elle le suivit du regard mais lorsqu’il fut hors de sa vision, elle se résigna à regarder le loup noir. Son regard insistant la fit frissonner. Ses yeux orangés et son corps couvert de cicatrices ne la rassurait en rien.
Toute cette scène lui faisait bien regretter son choix. Mais qu’elle idiote ! Pourquoi venir dans le territoire des Nocturnes ?

« Trop tard » dit-il.

Un air d’incompréhension s’afficha sur le visage de la louve blanche. Lorsqu’il bondit vers elle, elle ne savait vraiment pas quoi faire. Mais qu’avait-elle fait de mal ? Entrer sur un malheureux bout de terrain ?
N’empêche qu’il semblait que ça importait fort au mâle Nocturne. Il l’a bouscula brusquement. Il semblait vraiment dangereux celui-là. Elle ne tomba pas, se tenant fermement sur ses membres. Elle se contenta de le regarder avec son air incompréhensif.

« Mais qu’ai-je fais de mal ? » demanda-t-elle.

Un autre loup surgit d’un rocher, de derrière le Nocturne. Il ne semblait pas content. Il posa une question à Opaline qui, bizarrement était moins effrayée qu’avant. Peut-être ses questions qui lui tourmentait l’esprit l’empêchait d’avoir peur ? Elle haussa les épaules tout en répondant au mâle Ciel :

« Je vais plus ou moins bien »

Deamon se contenta de regardé la louve, inintéressé. Les autres étaient vraiment bêtes. Les voix dans sa tête ne faisaient que répéter cette phrase. Ils sont bêtes. Ils sont stupides. Et une nouvelle fois, le loup noir ne leur donna pas tort. Qu’avait-elle fait de mal ?! En voilà une question stupide. Il ne s’agissait pas d’être venu sur les terres nocturnes. D’être sur les terres d’une autre meute. Cela n’avait jamais empêché les nocturnes de s’attaquer aux autres. Elle n’avait rien fait de mal, au pire, elle avait un peu cherché ses problèmes en venant jusqu’ici. Mais à première vue, ni elle, ni l’autre loup, étaient au courant du danger que représentait les nocturnes. Ou pas assez. Aucun de deux ne semblait savoir qui ils avaient en face d’eux. Tant mieux, avoir des loups qui vous connaissent sans vous avoir déjà rencontré, c’était ennuyant. Lentement, le loup noir se tourna, d’une façon à avoir les deux loups aux flancs. Les ayant tous deux dans son champ de vision. Son regard de braise se posa un court instant sur le ciel.

C’était un guerrier ciel. Au moins deux bonnes années de moins que le loup noir, ce qui ne jouait qu’en sa faveur. Pourquoi ? Depuis que Deamon était devenu guerrier en chef, s’attaquer à de simple guerriers ne l’intéressait pas plus que s’attaquer à un lapin. Encore moins s’ils avaient encore du chemin à faire, s’ils n’avaient plus au moins pas son âge. Ce n’était pas son rang qui le faisait penser ainsi. Mais en cinq ans d’existence, de sadisme et de folie, son intérêt se perdait dans le néant.

Et puis, la meute du ciel n’avait pas beaucoup de guerrier, il serait dommage de devoir leur en privé d’encore un. Inintéressé, le loup reposa son attention sur la louve. Répondant à la question de celle-ci, ne fusse que pour dire quelque chose. Il devenait trop asocial.

« Il ne faut rien avoir fait de mal pour tomber sur moi, louvarde. »

Une simple phrase pour confirmer leurs doutes, leur peur. Aucun des deux loups ne sortirait d’ici intacte. Ni le ciel, ni la tranquille. Le fait que la tranquille ne soit pas encore adulte n'arrêterait en aucun cas le nocturne. Après tout, il était le fou de People Wolf. Qu'importe l'âge de la victime, ce qui importait, c'était le jeu. Seulement le jeu.

Invité **Invité**

Wolf n aimais décidément as ce loup noir ,il passa devant lui ,l ignora puis se coucha à côté du nocturne ,il voulait le provoquer pas en duel mais juste une petite provoquation sans violence :
"va t en opaline , il risque de pas être très tendre "

Invité **Invité**

Opaline reprit son air désemparer et apeuré. Ce qu’elle était en fin de compte. Les paroles inquiétante fonctionnaient, elle tremblait presque. Le Nocturne posa son regard un instant sur le Ciel. La louve blanche hésitait à prendre la fuite. Par instinct, elle fit un pas en arrière mais le sang qui lui touchait les pattes la dissuada de partir dans cette direction.

« Je suis Opaline, Nocturne. » déclara-t-elle sur le même ton qu’avait employé le mâle noir.

L’inconscience que lui procurait son jeune âge lui avait permis de répondre. Mais celle-ci ne la perdrait-elle pas ? Elle était partagée, soit elle courait pour s’enfuir soit elle aidait le Ciel à donner une leçon à ce Nocturne. La deuxième option la tentait bien. Elle ne voulait absolument pas abandonner ce Ciel. Bien sûr c’était probablement un bon guerrier n’empêche que la lueur de folie qui brillait dans les yeux du Nocturne n’était pas du tout rassurant. Celui-ci ne devait pas avoir des intentions pacifiques, loin de là. Un long frisson lui parcourut l’échine lorsqu’elle pensa qu’elle ne s’en sortirait pas indemne si elle restait. Les paroles que prononça le mâle Ciel la fixèrent. Elle allait rester. Son passé la hantait encore, elle ne voulait plus jamais voir quelqu'un mourir. Jamais.

«Non, je ne partirai pas. »

Pauvre Opaline, sa folie la perdra. Elle se surprit même à fixer le mâle Nocturne d’un regard glacial. Inamical qui témoignait son envie de le faire déguerpir. Pauvre folle, elle périra peut-être dans cette bataille. Elle fit un pas vers l’avant, d’une démarche qui se voulait déterminée. C'est la fourrure gonflée et les babines retrousée qu'elle lui fit face.

La tranquille semblait vouloir jouer les dur. Le ciel aussi. À deux contre un ? Tels les lâches de leurs espèces. Malheureusement, ça ne suffirait pas. Le fait que la tranquille n’était qu’une louvarde et que le ciel était un jeune loup ne les aidait pas. Deamon avait cinq ans d’expérience. Cinq années de torture et de combats. L’idée de se battre contre les deux à la fois l’amusait plus que tout, ainsi le prouva son sourire narquois, son rire démoniaque. Ils étaient presque mignon, tous les deux.

« Deamon, chef de guerre. Ravi de faire votre connaissance, jeune louve. »

Sûrement, leurs meutes les avait informé des nocturnes à éviter? Non? Oh, quel dommage.

« Vous voulez jouer? Alors jouons. »

À peine cette phrase avait-elle quitté la gueule du mâle, qu’il se retrouvait d’un bond sur la tranquille. L'esquivant au dernier moment, comme il l’avait déjà fait précédemment, pour la mordre au flanc. Se contentant d’effleurer la chair de la louvarde avec ses crocs, mais de refermer sa mâchoire sur la peau de celle-ci. L’arrachant au passage, goûtant le sang. Dès qu’il la lâche, il se tourna et attendit une contre-attaque, d’elle, ou du ciel. Sa manière d’attaquer ne disait qu’une chose, c’est qu’il n’attaquait pas pour tuer. Mais simplement pour jouer.

Invité **Invité**

Maintenabt que le nocturne était au bord de la rivière et qu'il voulait jouer Wolf lui sauta dessus , il ne l attaqué pas ,comme il bavait fait avec la louve ,il joué ,on joue en faisant coulé du sang ? Non on fait mal , il espère que le nocturne tombera dans cette rivière

Invité **Invité**

Ainsi donc ce Nocturne fou s’appelait Daemon. Ce nom ne lui disait-il pas quelque chose ? En y réfléchissant si mais c’était vague et confus. Il était Nocturne, certainement une rumeur comme les autres. Celle sur laquelle ils étaient sadiques et complètement fou. Et bien, ce loup ne faisait que confirmer cette rumeur. Opaline trembla de tout son corps quand elle entendit son rire de fou et vu son sourire.

« Vous voulez jouer? Alors jouons. »dit-il.

Elle répondit par un grognement aux paroles du mâle. Jouer, comment ça jouer ? Mais à peine eu-t-il terminé qu’il se jeta sur elle. Elle couina avant de riposter à son attaque. Cet idiot venait de lui faire une belle entaille qui la faisait souffrir. Ses crocs se plongèrent sans ménage dans sa chair, au niveau de la cuisse. Elle fut un peu étonnée de sentir du sang dans sa gueule et recula. Elle se contenta de fixer l’endroit où elle l’avait mordu. Etonnée qu’elle ai pu faire un tel acte. C’était la première fois qu’elle souffrait, c’était la première fois qu’elle blessait quelqu’un.

Elle regardait la plaie du mâle, peut-être peu profonde mais assez pour le faire saigner. Le sang écarlate coulait le long de sa cuisse. Puis seulement la douleur la rattrapa. Elle regarda sa propre blessure, cet abruti lui avait arraché la peau du flanc ! Son propre sang coulait ce qui freina ses ardeurs. Sa belle fourrure blanche était souillée de gouttes écarlates.
Elle regarda à peine le Ciel qui bondit sur le Nocturne tant cette sensation la perturbait. Bien sûr, a part la lueur d’étonnement dans ses yeux, elle était toujours en position d’attaque. La fourrure hérissée, les crocs découvert et bien campée sur ses membres. Prête à esquiver ses futurs coups, ou a riposter.

Les pattes arrière de Deamon touchèrent le bord de la rive. Pourtant, le nocturne ne semblait nullement déranger par ce fait, si le ciel le poussait à nouveau, il pourrait se retrouver à l’eau. Le problème ? Le ciel et la tranquille étaient en territoire nocturne. La rivière rouge était l’endroit favori de Deamon. Il y vivait presque, pour ne pas dire. Il connaissait chaque recoin, et sa folie l’avait fait, et non malheureusement, plonger plus d’une fois dans l’eau. Ainsi, il avait découvert que la rivière n’était pas très profonde par endroit. Pour ne pas dire, presque pas du tout. Tant que l’on ne s’éloignait pas d’un certain nombre de pas de la rive, on avait patte. Cependant, le nombre de pas excédée et on tombait dans un trou. Le plus amusant étant qu’il y avait des bouts de squelettes dans l’eau.

La blessure à sa cuisse ? Le loup noir n’y prêta attention. Avait-on oublié de mentionner que Deamon ne ressentait aucune douleur ? Sans doute. À force de se battre, on ne la ressentait plus. Bien que le loup n’avait jamais ressenti la douleur, même lorsqu’il était louveteau. Une insensibilité qui pourrait un jour lui être fatale. Car importe le nombre de blessures, la perte de sang ou la blessure en elle-même. Il ne s’arrêtait pas de combattre pour autant. Et son regard, vidé de vie, se posa sur le ciel. La tranquille ? Une louvarde. Et si jamais Xara était dans les parages, la blesser serait une perte de temps. Puis, pour avoir la vieille louve sur le dos ? Non, Deamon en avait marre d’entendre les jérémiades de sa mère adoptive. Ne pas toucher aux louveteaux, aux louvards, aux jeunes loups. Que devait-il faire alors, bouffer du mouton ? Elle l’avait énervé avec son discours, depuis, il évitait de devoir le réécouter. Et le ciel n’était pas un gamin, donc, égaux ? Naaan, mais ça, le rictus du loup noir en dit assez.

« Les aventures ont passé leurs suicidarité aux ciels et tranquilles. Comme c’est mignon. »

Un chef de guerre n’attaque que ce qui a une chance de s’en sortir en face de lui, ainsi, la prochaine attaque leurs appartenait. Esquiver cette dernière ? À quoi bon, une blessure de plus ou de moins ne changera le monde. Et puis, rien, aucune cicatrice ne faisait le poids contre celle que le nocturne avait au poitrail. Une énorme cicatrice, la morsure d’un ours. Sur son flanc, quatre lignes ou son pelage était plus court, distinctement le violent coup acéré d’une patte d’ours. La rumeur que les nocturnes s’en prenaient aux ours n’était pas fausse. Même si Deamon avait eu de telles cicatrices en protégeant quelqu’un d’autre. Argh, mauvaise pensées. Elles le mettaient d’humeur noire.

« Connaissiez-vous une certaine Jessy, une tranquille ? »

Life your life and have some fun.

Invité **Invité**

Wolblack ?

Invité **Invité**

Je saute mon tour je reviens bientôt mais en ce moment j'ai le brevet donc pas trop le temps désolé

Invité **Invité**

Opaline s’assit soudain. Comme ça, persuadée que le Nocturne allait tomber dans la rivière. Seulement celui-ci ne semblait pas déranger par l’idée de tomber. La louve blanche leva le museau pour apercevoir le liquide rougeâtre qui s’écoulait tranquillement. Rien que sa vue la fit frissonner. Dans son esprit aucun endroit pareil ne devait exister. C’était contre nature. Peace and love il ne connait pas ? La Tranquille serra la mâchoire avant de lécher son flanc.

Ce vieux fou voulait rire en pareille situation en plus. Elle persifla entre ses dents, d’une voix quasi inaudible.

« Humour merdique… »

Opaline fronça les sourcils. Sa joie habituelle n’était plus. Elle ne l’aimait pas ce « Daemon ». A ces yeux, au même moment où il l’avait attaquée sauvagement, il avait perdu son statut de « possible ami ». Maintenant ce n’était qu’un minable a ses yeux. Pour elle ce n’était qu’une tâche, quelque chose qu’il fallait faire changer. Mais vu son âge avancé, ce mâle ne voudrait pas changer d’opinion. Pour lui le monde n’était que violence. Soit. Opaline trouverait un moyen de le faire disparaitre. Un jour, un grand jour. Plus personne ne serait comme lui et Opaline pourrait vivre tranquillement.
Mais pour l’instant, il valait mieux se faire oublier. Alors elle recouvra son air innocent. Cet abrutit paierait pour ses crimes. Elle écouta sa phrase alors que tout signe de colère avait disparu dans son attitude. Maintenant, si il décidait de la tuer, elle s'enfuirait. Pour revenir....

« Non, je ne connais pas. Mais Laisse moi deviner… Un victime ? » Dit-elle d’une voix glaciale.

Humour merdique. Sans doute. Mais ce n'était pas là de l'humour, à peine une phrase qu'il ne disait dans le rien. Une des voix lyui fit savoir qu'elle n'aimait pas la tranquille, qu'elle préférerait que Deamon tue la loupiote et laisse le ciel en vie pour jouer après. L'autre voix était d'un autre avis. Et puis, une troisième voix vint ajouter son grain de sel. S'en était trop. Au plus le temps passait, au plus de voix avait-il dans sa tête. Mais le loup noir n'afficha que son sourire moqueur et son regard sadique. Aucune parole, aucune action ne pourrait lui faire du mal. Il se décida à s'asseoir lui aussi, jouant le jeu du nocturne sympa, pour l'instant.

"Une victime? Non, voyons, Jessy était la fille de ma Lulu. Donc, une copine. Malheureusement, je suppose que pour finir, nous n'étions plus du même avis sur la chose."

Ah, la troisième voix le poussait à dire n'importe quoi. Deamon ne l'aimait déjà pas. Mais il faut toujours faire avec.

"Si vous n'aimez pas notre façon de penser, pourquoi venir sur nos terres?"

Que les deux loups ne cachaient pas bien leurs pensées était une chose, mais Deamon ne les suivait jamais sur ces points. Pourquoi venir ici, sachant qu'ils aient dix chances sur dix de tomber sur un ou une nocturne?

**Contenu sponsorisé**

» Pourquoi suis-je vivante
» Que suis-je en train de devenir ? [Libre]
» Pourquoi partir?
» Où suis-je? [Fini]
» Suis-je se que tu crois ? [Reina]

Pourquoi suis-je venue ? // LIBRE

Pourquoi suis-je venue ? // LIBRE

Sujets similaires

Sujets similaires