[Cassie, je voudrais juste te dire un truc. Tu peux laisser ton message, mais en rp à plusieurs, on respecte 'une sorte de chronologie'. Là, s'était à moi de répondre, étant donné que je suis en exams je ne répondrais que demain soir. Et ensuite c'était à toi. La chronologie des choses, fait y plus attention, car tu réponds souvent sans que les autres ont eu le temps de rep aussi.]

Deamon avait légèrement tourné la tête vers la tranquille en entendant sa remarque. À croire qu'à part sortir des âneries, la louve ne valait rien. Il allait se lever, quand Psychose sortit d'un tas de buisson. Ah, paix-à-toi pauvre petite tranquille. La queue du nocturne balaya quelques fois le sol en voyant Psychose se jeter sur la louve. Faut dire que monsieur Deamon aimait bien voir son dominant. Et surtout si ce dernier s'attaque à quelqu'un. Enfin bon, passons. De toute façon, Deamon n'aimait pas du tout la tranquille. Môdame était poursuivi par une vengeance et se croyait tout permis? Pas avec les Nocturnes. Jouer avec le feu était encore moins dangereux que 'jouer' avec les membres de cette meute. Mais si ça l'amusait tant que ça. La comprendre? Deamon lâcha un léger grognement et se leva, marchant vers Darkwinter. Le tranquille voulait jouer le chevalier blanc, mon dieu, mais étaient-ils tous tombé sur la tête? L'envie d'enfoncer ses crocs dans la chair de Darkwinter lui vint à l'esprit, la voix n'étant d'ailleurs pas du tout d'humeur à discuter avec le nocturne, elle le laissa tombé pour aujourd'hui. Le mettant encore plus en rogne. Il posa son regard vide sur la louve, une imbécile celle-là.

"Si tu n'étais pas aussi impertinente, tu n'aurais pas autant d'ennuis. Avoir peur que tu nous batte? Tu as pris la fuite pendant notre petit jeu à la forêt, franchement, tu ne fais pas le poids."

Oui, le loup parlait bien d'un jeu. Il avait joué avec elle ce jour-là, rien de plus. Il n'y avait pas eu lieu d'un combat, sinon la louve aurait été bien plus gravement blessé. Peut-être devrait-il arrêter de toujours jouer avec les autres, bien que ses jeux n'avaient rien des jeux de louveteaux ou de loups entre eux. Le loup du néanmoins gardé son sérieux en voyant la louve baissée la tête devant Psychose. Croyait-elle sauvé sa peau ainsi? Argh. Deamon regarda alors son dominant, son regard ne cachant pas du tout son envie de se jeter sur les deux tranquilles. Bien qu'il n'avait pas du tout l'intention de réveiller Xara. Un combat en silence ça doit savoir se faire, non?

[j'avais pas vu les réponses (a)]

Le sang coulait dans sa bouche, régal des plus exquis. Merveille de la vie, mets envoutant, divin. Force, énergie vitale à la portée de tous, se glissant en vous d'un simple coup de crocs. Si facile de se laisser porter par la folie, de retrouver les mouvements de sa jeunesse. Ses erreurs, ses faux-pas. Un peu de sang sur les papilles gustatives permet à certains, dont le loup dominant les terres Nocturnes, de se réveiller d'une longue léthargie pour retrouver sa folie nostalgique. Alors le Démon Blanc se relève, sortant de la nuit pour affronter le jour. Combien de temps ? Cela dépend du temps que mettra Tia à lui retomber dessus. Amen.

Psychose sentit le coup sur sa nuque. Bien sûr, il ressentait les choses. Mais alors que son regard s'emplissait de sa soif si particulière, la douleur semblait ne pas se frayer de passage jusqu'à son cerveau. Tout se déconnectait lorsqu'il se laissait emporter. Ne restait que le besoin de torturer, tuer. Le besoin de l'hémoglobine en grande quantité.

Le loup blanc tenait toujours l'idiote, l'insupportable louve blanche, secouant la tête avec violence pour lui arracher le plus de peau, ouvrant par moment la bouche pour attraper plus de chaire encore, pour s'enfoncer plus loin dans... Il réalisa à peine que son museau entrait dans la louve, là où la patte commence et où le ventre s'achève. A l'idée de l'éventrer alors qu'elle s'acharnait sur son cou, qu'elle faisait couler son sang et chercherait à le tuer, le Nocturne esquissa un sourire. Fin, léger et Ô combien dénué de bonheur et de bonté. Simplement un sourire dément, fou. Un sourire à l'image de ce mâle qui enfouissait ses crocs dans la chaire d'une idiote, d'une lâche, pour la faire souffrir un maximum avant de se décider à lui asséner un coup de grâce.

Coup de grâce qui ne viendrait que lorsque les pattes de la femelle la lâcherait. Pas avant. Le seul espoir du dominant était qu'elle parvienne à se libérer, le retourner, se battre. Sinon, c'était un combat de perdu. Un combat qui n'aurait aucun sens et le mettrait quelques peu en colère. Un combat que Psychose refilerait volontiers à Deamon, se débarrassant ainsi d'un poids. Profitant de son grade de chef.