Galipette ! Hop. Une fois de plus mes pattes ne répondaient plus correctement au signalement de mon cerveau. Beaucoup trop excitées, elles n'avaient qu'une seule envie, courir et gambader partout ou elles pouvaient mettre une patte. Brin d'herbes et goutte de terre s'envolaient à près d'un mètre dans les airs lorsque, les griffes bien encrés dans le sol, me propulsaient vers l'avant avec une folle vitesse. La froide brise ne faisaient que s'amplifier car, par mon heureux plaisir, je courais face au vent. Ainsi j'avais la chance de pouvoir humer la moindre petite odeur ambiante dans l'air. En parlant d'odeur... À peine quelques minutes après avoir pénétrée la plaine, une odeur vins me chatouiller les narines... L'odeur d'une louve.