Fly little bird, fly! [Pv; Lueur]

Comme porter par une chose invisible, un oiseau se posa sur la branche d'un chaine. Il s'agissait d'un merle. Celui-ce regarda d'abord au-dessus de lui, attendant peut-être d'être suivi par une autre oiseau, plus grand ou plus petit. Une compagne ou un prédateur. Il regarda alors ce qui se trouvait au pied de l'arbre. Une grande boule de poils noir? Et depuis quand les gros buissons noir existaient-ils? Le petit oiseau sautilla sur une autre branche et regarda de plus près la chose. Cette chose qui s'avérait être un loup. Un grand loup adulte roulé en boule, qui ne montrait à première vue aucun signe de vie. Même un petit lapin s'était osé à l'approcher, tout en restant à une bonne distance. On ne sait jamais. Le lapin restait prudent, prêt à partir au moindre mouvement du loup. L'oiseau quant à lui était plus curieux. Une curiosité maladive. Il sautilla de branche en branche jusqu'à ce qu'il atteri à côté du loup. Toujours aucun mouvement, on ne pouvait même pas voir si le carnivore respirait. Était-il mort? Possible. Même l'oiseau pouvait voir le sang séché qu'il y avait sur le sol.

Pas une très grande quantité, mais assez pour en déduire que le canidé était blessé. Affaibli peut-êtrer? L'oiseau picota le grand loup avec son petit bec. Il voulu alors sauter sur l'animal en question, mais celui-ci réagi. Il réagit à une vitesse qui fit sursauter le lapin, lapin qui prit la poudre des scampettes sans demander son reste. L'oiseau quant à lui n'eu pas cette chance, il n'avait pas été assez rapide. La tête du loup noir lui était tombé dessus, suivi d'une patte velu qui le tenait au sol. Le loup noir avait de magnifique yeux oranges. Non, ils auraient été magnifique si son regard n'auraient pas été rempli d'un vide à vous glacer le sang, d'une vague de cruauté qu'on ne voulait pas voir. Le petit oiseau était pétrifié de peur. Le loup afficha un demi-sourire amusé, avant d'ouvrir la gueule pour ne faire qu'une bouché de l'animal. Mais, le vent lui apporta l'odeur d'une louve, d'une aventureuse. Le loup ne tourna pas la tête, ayant bien trop mal à sa blessure qui ne guérissait pas. Il lâcha cependant un grondement sourd, un avertissement signalant la présence d'un nocturne.

[ Je préviens que Lueur est partie de People Wolf pour " s'endurcir " puis revenue, il fallait bien que je trouve une excuse à son abscence soudaine >.< ]

Les pattes d'une louve se posèrent avec délicatesse sur le sol remplit de haine et de rage presque palpable, si l'on n'aurait pas été d'ici de puis longtemps, je doute que quelqu'un de censer s'y aventure, mais une Aventure connaissait les lieux depuis maintenant 3 ans ? Pourquoi pas... Lueur se faufilaient donc entre les sombres arbres de la forêt des Nocturnes.
Depuis qu'elle était partie, la louve grise n'avait pas encore retenté une excursion en ces lieux. Mais elle était de retour... Non pas qu'elle désirait ses terres qui était, même plutôt détesté par son propre opinion, mais... Quelques choses d'anormal l'avait attiré ici, quelque chose qu'elle n'avait jamais vu ou ressenti auparavant. Sa tête s'embrouillait, de tel qu'elle fût résigné à laisser tomber sa recherche sur ses propres sentiments pour ce concentrer à prendre un chemin qu'elle retrouverait facilement. Suivant au hasard quelques troncs qui avait quelques similitudes, elle arpentait la forêt, tout en évitant soigneusement les branches tombaient à terre ou tout autre chose pouvant signaler sa modeste présence qui, d'après certains loups, n'avait rien à faire ici.

Elle aurait été étonné ou surprise si, il y a quelques années de cela, elle aurait entendu un pareil grognement, sourd, grave et puissant provenant non loin de là où elle se trouvait. Mais l'habitude et l'expérience ne l'avait même pas fait sursauter. Mais maudite curiosité soit-il, elle leva la tête et analysa l'endroit où se trouvait cet avertissement pour s'avançait vers celui-ci. Tatonnant le sol de ses quatres membres, Lueur se dirigeait vers le lieu dit et y arriva rapidement. Durant son court chemin, elle pensa à toute les branches qu'elle avait évité pour rien. Ce grognement n'avait pas été pousser pour rien, il ressemblait même à un avertissement, autrement dit : " Part où tu ne comprendras pas ce qu'il t'arrivera. ". Elle aurait donc pu avançait à son aise, sans préter attention, et on l'aurait quand même repérer. Chassant ces pensées négatives et qui ne servaient à rien de son esprit, son regard se focalisa sur la boule de poils noir qui se trouvait à environ cinq mètre de sa propre personne...

Les poils noir geai, elle perçut cependant une tâche plus foncé à un endroit. A en croire l'odeur qui remplissait l'air, c'était certainement du sang. La louve entrevit une plaie béante, maculé du liquide rouge, collant ses poils les un avec les autres qui confirmait ses doutes. L'air ambiant confirmait la présence d'un mâle... Nocturne. Une envie de sauter sur son adversaire et de le finir lui vint à l'esprit car, sans doute plus faible du à la blessure infligé, il aurait des défenses inférieurs à d'habitude. De plus, ce rajouter le point que ce loup n'était autre que Deamon...

Restant sur place, je dévisagea ses iris oranges, contrastant avec mes yeux verts qui étaient neutre, contre les siens, neutre, mais vide à glacer le dos. Etant - malheureusement - habitué à ce regard que je croisais souvent , je ne fis aucune réflexion, attendant juste une réaction de la part du mâle.

L'oiseau essaya en vain de se défaire de l'emprise du loup. La grosse patte velu qui lui était tombé dessus lui aplatissais l'aile. Si le démon appuyait un peu plus sur sa pauvre aile, l'oiseau serait condamné. Sa seule arme? Son bec. Et c'est ainsi que l'oiseau picota de toutes ses forces la patte du loup, qui ne semblait quant à lui ne pas montrer de réaction. Même pas une minime réaction de douleur, rien. Et c'est alors qu'une image effroyable apparu au merle. Un souvenir horrible et non-voulu. Celui de ce loup, ce loup noir qui sans hésiter s'était re-ouvert lui-même une blessure, qui c'était ouvert les pattes en mordant dessus. Un souvenir d'il y a un an. Un loup aux iris oranges qui avait également massacré ce pauvre daim.

Et c'est en se réalisant son erreur que le merle se mit à trembler. Il était tombé sur le même fou que jadis. De toutes ses forces, il commença donc à appeler de l'aide, ce qui se fit entendre en de grand 'pjirp pjirp'. Il sentit la pression sur son aile devenir plus grande. Il regarda alors le monstre dans les yeux. Étrange... Quelque chose n'était pas 'normal'. Bizarrement, l'oiseau se calma et ne fit ni bruit, ni mouvement. Le regard du loup l'avait comme glacé sur place, physiquement et psychiquement. Le loup quant à lui tourna lentement la tête vers la 'nouvelle venue'. Aventureuse, certes, elle ne portait qu'un petit peu l'odeur de sa meute. Lueur. En voilà une surprise. Bizarre, mais ne plus la voir avait été un vrai calvaire.

En fait, elle faisait partie de People Wolf, et c'était toujours bizarre qu'un loup ou une louve qu'on connaissait disparaissait. Quoique, le loup s'ennuyait sans ses jouets, c'était probablement le véritable raison de ce court calvaire. D'une certaine manière, ses jouets, il y tenait. Il y tenait et n'y tenait pas en même temps. Deamon restait Deamon. Quelque chose lui dit qu'elle avait changé, comme tout le monde ces derniers temps. Lueur avait été une des seule à voir Deamon en quasi dépression quand la voix l'a abandonné. Bien que même dans cet état, il en restait lui. Deamon avait aussi changé, encore en plus mal qu'avant. Mais de manière plus subtile, certes, lunatique. Et le Deamon actuel était peut-être plus effrayant que le précédent, après tout, il avait radicalement changé sur des points absolument inattendu.

Lueur avait aussi changé, son regard restait neutre, tranquille, trop neutre et tranquille. C'était-elle enfin réalisé ses faiblesses et avait-elle travaillé dessus? C'était-elle enfin réalisé les années qui passent et l'expérience pouvant être acquise de chaque rencontre? Ce n'était qu'un jeu, un simple jeu. Mais elle faisait partie de ces quelques loups qui connaissaient assez bien Deamon, sans vraiment le connaître. Le loup se redressa sans difficulté, gardant la patte sur son oiseau. Ne l'écrasant juste pas assez pour qu'il se brise l'aile, et juste assez pour qu'il reste prisonnier. Le regard du loup ce rempli petit à petit d'une lueur amicale, mélangé à de la curiosité et avec une toute petite touche de joie. Affaiblit par sa blessure? Loin de là. La raison aussi qui fit que le loup était aussi 'malheureux et qu'il avait l'air affaibli' n'était dû qu'à la voix. Souvent, quand il jouait le pauvre loup malheureux, la voix avait pitié de lui et revenait, même si elle savait que ce n'était que comédie. Quelques picotements traversèrent son cou pour aller via son buste vers sa patte. Mal? Il ne connaissait pas la douleur, ou du moins, il avait connu pire. Cette blessure n'était rien, seulement une chose de plus qui essayait de l'arrêter dans son élan de jeu sans fin. Le loup remua légèrement la queue, toujours en regardant Lueur dans les yeux.

"Bon retour parmi les loups de ces terres, bien que je doute que ces terres-ci soient les tiennes. Que nous vaut l'honneur de ta visite, indiscernable et chère Lueur?"

La patte restant coller à l'oiseau, modifiant légèrement la pression à chaque minute, l'imposant loup noir se leva. La blessure qu'elle avait sentit et observé ne faisait que s'élargir vis à vis des mouvements de Deamon. Avec cette immense trachée qui lui ouvrait la jambe, il ne risquait pas d'aller bien loin. La plaie béante qui s'étalait sur son membre était profonde à première vu, mais le loup, impassible, voir trop, ne semblait pas ressentir une quelque conque douleur, comme si rien n'était, comme si la blessure était tel qu'il ne la sentait pas. Lueur observa attentivement la face du loup noir. Ses yeux, vides et opaques comme auparavant c'était teinté d'une joie in-habituellement malveillante. La louve grise avait peut-être changé, mais le mâle aussi, même si, durant son trajet en dehors de ces Terres, elle avait longuement pensé à ce qui aurait pu ce passer durant son absence. De nouvelles forces venant de chacun étaient peut-être née ? Chez lui, ce n'était pas une " nouveau ", c'était une amélioration, une amélioration sans discontinuer. Lueur s'avançait doucement de l'animal qui se trouvait face à lui et posa son regard sur ses yeux oranges qui n'avait pas changé. Étonnamment, le revoir vivant - même si elle ne doutait pas un instant qu'il serait mort -, avait été une sorte de soulagement... Peut-être s'était elle habituer à lui, ou peut-être encore que, le voir tuer sous une autre patte que la sienne n'aurait pas était pour lui plaire....
La forêt, sombre, lugubre, dégagé une ambiance pesante entre nos deux canidés. Les feuillages, épais et entrelacés ne laissaient place qu'à un fil rayon de soleil, tel du miel, qui coulait sur le tronc d'un arbre voisin. Autant dire que rien dans le paysage ne faisait un endroit joyeux. La yeux vert de la louve affrontent quoi que péniblement les yeux du loup n'éprouvait aucune émotion, même si une petit lueur d'une joie indescriptible y faisait surface... Son regard regarda discrètement la queue du loup bougeait, ce qui l'a fit sourire intérieurement.

" Merci cher Deamon de cette accueil que trop chaleureux. Ne me dit pas que tu t'étonnes de me voir ici ? Je m'habitue de nouveau voilà tout. "

La louve avança, l'oiseau se remit à trembler. De peur pour le second canidé présent. Le regard du loup se posa à nouveau sur lui, et la pression sur son aile disparue. Le loup avait levé sa patte blessée, laissant libre choix à l'oiseau de partir. Avait-il trouvé une autre chose intéressante? La louve peut-être. Aller savoir pourquoi, le regard du loup croisa celui du merle qui fit un petit bond en arrière. Et au moment même que leur regard ce croisa, l'oiseau resta pétrifier sur place, ne bougeant pas. Comme s'il venait de recevoir un ordre, alors que maintenant était sa meilleure chance de s'en sortir. Pourquoi? Nul ne le sera, sauf le grand loup noir et le petit merle. Deamon regarda à nouveau la louve, pour regarder ensuite sa patte blessée. Depuis son cou, une légère blessure d'une précédente morsure, en combat, cela va de soit, c'était ouverte jusqu'au milieu de sa patte. La blessure à son cou venait bien d'un autre loup, sans aucun doute, mais le reste de la plaie n'était que blessure faites par lui-même. Si seulement cette sale loupiote aventureuse n'avait pas ré-ouverte cette ancienne blessure avec ses crocs de gamine. Mentalement, le loup grogna, mais il n'en laissa rien paraître. Il regardait la blessure comme si c'était à peine maintenant qu'il se réalisa de l'ampleur des dégâts, qu'il avait créé lui-même. Il regarda alors la louve, affichant un sourire amusé. Et il en rajoutait d'un ton doux, qui n'était absolument pas ce qu'on attendait de lui:

"Tu mérites le meilleur des acceuil et puis, tu auras manqué à grand nombre de loups."

Le loup s'avança vers la louve, il ne boitait pas, la douleur il ne la ressentait pas. S'en était tellement dis-confortant que la voix réapparu dans sa tête, lui demandant en vain de se soigner la patte. Arrivé près de la louve, le nocturne posa une lèche amicale sur le museau de l'aventureuse et finit par s'asseoir.

"Ton absence m'a paru une éternité, même si j'ai trouvé d'autres amusements quotidien, ta présence me manquait quelque peu."

La patte noir du loup se souleva du petit merle qui s'en extirpa vite en faisait un petit saut en arrière. Mais étonnamment, quand son regard noir et celui du mâle se croisèrent, l'oiseau resta comme pétrifié sur place. Son aile, bien amoché par l'animal, restait tombante, sans doute n'arrivait-il pas à la rabattre de côté, et encore moi à s'envoler, même si celle-là n'était pas encore cassé.
Restant sur place, comme gelé, le petit oiseaux noir ne parvenait guère à bougeait, comme si le loup contrôlait ses gestes, comme si il lui avait donné un ordre, qui ne pouvait se permettre de gravir, ou encore de ne pas en tenir compte. C'est là que Lueur se rendit compte d'une chose supplémentaire, Deamon avait bien changé sur un point, sa manipulation si connu que, même si l'on ne l'aurait connu, on n'aurait aimé le rencontrer, c'était encore renforcé. Sur ce petit merle, si faible, ce pouvoir, cette pression qu'il exerçait, ne pouvait se découdre...

Il regarda la louve grise d'un sourire amusé et déclara qu'elle méritait le meilleur des accueils, et qu'elle aurait manqué à un grand nombre de loup. Lueur soupira, presque amusé par la phrase de loup noir, qui sonnait presque avait sympathie. Si l'on aurait été averti des liens qui unissaient Lueur à Deamon, on aurait pu croire deux bons vieux amis se retrouvant ...

Deamon s'approcha de la louve, ne boitant pas, comme si sa patte n'eut jamais été un quelconque handicap, il déposa une lèche sur son museau et finit par s'assoir. Lueur ne broncha pas, pensant à la dernière fois qu'elle avait
vu une scène similaire, c'était quand il avait fait le même acte avec Echo, louve que Lueur avait d'ailleurs hâte de retrouver.

" Ne dit pas de tels absurdité Deamon, nous savons tous les deux que je te manquais juste en tant que jouet me trompe-je ? Quoi que, je dois avouer que te voir mort n'aurait pas été une bonne surprise non plus pour certaines raisons... "

Le sourire du loup devint sincèrement amusé par la phrase de la louve. Elle connaissait assez bien l'ancien Deamon, mais pas assez le nouveau. Elle ne le connaissait qu'en ne pas le connaissant. Le jour ou il aura à nouveau le sentiment d'être reconnu par quelqu'un, ce loup ou cette louve restera indemne de chaque rencontre ou de chaque once malsaine qui possédait le loup noir. Ainsi lu vint à l'esprit ses anciens camarades, ses petits camarades d'infortune. Le loup regardait toujours Lueur, son regard devint à nouveau vide, vidé d'émotions et de vie. Toujours immobile, le loup n'était pas loin d'être une statue de marbre. Il tourna une oreille vers sa nuque, question d'entendre le moindre mouvement du merle.

"Tu ne peux le savoir, chère Lueur, tu ne peux le savoir. N'as-tu jamais pensé au fait qu'une d'une certaine façon, je pourrais tenir à mes 'jouets'? Leur donnant une place spéciale pour telle et telle raison? Je doute que tu me dirais tes raisons, ainsi je ne dirais pas les miennes. Bien que je te croyais moins naïve, la mort étant un choix et non une chose qui vous tombe dessus.. Grand bien te fasse de ne pas croire ma joie en te revoyant, vivante et changée."

Le loup afficha un sourire amusé de ses paroles qu'il venait d'entendre, mais redevint à nouveau une statue de marbre et de glace imperturbable. Ce loup qui avait jadis terrorisé Lueur plus d'une fois se trouvait désormais en fasse d'elle, comme inerte et jamais quitté. Mais cette fois, elle ne ressentait le mélange de crainte et d'excitation qu'elle émanait à chaque nouvelle rencontre, mais plutôt une expression indescriptible, variante, mais stable en même temps. Imperturbable, mais papillonnant de sentiments. Bref, imperturbable. Les yeux du grand loup noir était par moment réconfort, et par d'autre mélancolie ou haine.
Seule son oreille, se penchant vers sa nuque bougea, ainsi que, quelques secondes plus tard, ses babines.

" J'y ai pensé en effet, mais que sous forme d'hypothèse, ne cherchant pas à l'affirmer. Tu vois bien cependant que je te dirais mes raisons, et me doutais que tu me donnerais les tiennes, même si cela m'importe peu. Je ne sais que dire devant de tel propos, mais l'on va dire que j'accepte ce fait qui est réversible, crois le ou non. "

Cette échange de propos, quelques peu monotone, gardait pour Lueur un sens qu'elle seule pouvait comprendre, mais qu'elle ne dirait sans doute jamais.

[ Désolé, j'écris de moins en moins, c'est pas bien >.< ]

Voilà les deux loups partis dans un conversation que l'oiseau ne comprenait guère. Il sautilla néanmoins vers le loup noir, restant quelque peu caché derrière celui-ci. Comme s'il cherchait à être protégé, comme si c'était la louve qui lui voulait du mal et le loup son sauveur. Le merle bougea son aile, qui était toujours en parfait état. Cependant, il n'osait pas s'en volé, le regard de ce loup l'avait bien trop perturbé pour cela. Deamon lui restait toujours de marbre, se réalisant que la 'nouvelle' Lueur pourrait être intéressante. Question de regard échangé, elle-même était imperturbable. Le regard du nocturne ce rempli alors d'une certaine curiosité, cette chose qui fait défaut à tout le monde.

"Je n'en doute pas" rajouta-t-il sur un ton franc et amical.

La louve avait changé, niveau caractère en particulier. Mais le guerrier ne cherchant pas à comprendre les autres, il se contenta du fait qu'elle avait changé, point. Le nocturne inspira une bonne fois, remplir ses poumons d'air frais n'était ni douloureux ni mauvais. Mais comme si chaque petit muscle respirait en même temps que lui, sa blessure picota pendant un petit instant.

"Et qu'en as tu conclus de ton voyage, Lueur? Que People Wolf est ton 'chez toi'? Que ta vie ici vaut la peine d'être vécue?"

[Moi aussi xD]

Le merle bougea son aile, sans doute pour confirmer qu'elle n'était pas estropier, ce qui n'était pas le cas, nullement, le loup noir n'avait pas suffisamment forcé la pression sur le membre de petit animal. N'osant voler, ce qui aurait pourtant été une bonne solution, il vint se réfugier derrière l'imposant animal, comme si la louve grise aurait été une ennemie plutôt que Deamon qui pourtant, avait été son agresseur il y a quelques minutes à peine.

Une conversation se menait à l'oral, mais une discussion yeux contre yeux, iris affrontant iris se disputait également. Les yeux de Deamon étaient moins dur qu'auparavant, non doux, mais moins imperturbable comme ils l'auraient été il y a quelques mois. Peut-être n'étesse pas le regard du mâle qui avait changé, mais le sien ? L'hypothèse penchait des deux côtés, mais elle laissait filer cette question comme une brise de vent filant le long d'un gerbe de blé pour laisser place à l'oral qui la perturbait moins. Elle ne laissa cependant pas échapper la lueur de curiosité peignait ses yeux oranges.

Il lança une phrase, amical et franche, ce qui n'était pas pour déplaire à la louve au pelage gris, ce qui annonçait que leur futur combat aurait été remis à plus tard.
Lueur leva le regard au ciel, observant le ciel, la nature de la forêt qui se faisait de plus en plus accueillante. Les bruits des animaux se faisaient entendre, le soleil pointait son nez, les feuilles des arbres devenu plus clair flottait dans les airs, comme si ils effectuaient une danse plus ou moins rapide, berçait par le tempo du vent. Se déconcentrant sur Deamon, elle dit ton plutôt aimable, distinct et légèrement amical pour lui renvoyer la politesse d'avoir fait un écart à son ton froid d'habituel :

" Pour l'instant, j'hésite à te faire part de mon opinion personnel, car je le doute intéressant mais si tu y tiens... Je ne dirais pas qu'on est mieux chez soit car cette phrase est stupide. Le monde extérieur, en dehors de ces Terres est tout aussi captivant, mais je me lassais de ne plus vous voir. "

Dit-elle avec une pointe d'ironie. Cette phrase était sortie d'un jais car elle n'avait étonnement jamais considérer la question avec beaucoup d'attention...

On pouvait voir le bien et le mal dans chaque chose, il suffisait de regarder. Mais souvent, les préjugés étaient plus rapides que le regard et la portée des pensées. On ne juge pas avant de voir ou de connaître. Si seulement tout le monde penserait ainsi.. Ainsi, à une certaine époque Deamon prenait Lueur pour une folle. Comme Kimi, suicidaire et masochiste. Néanmoins, il ne se rappelait pas exactement un combat quelconque avec Lueur, si ce n'est un combat verbale. Le loup était devenu plus sage et plus expérimenté, ce qui apportait de bonnes et de mauvaises améliorations. Des défauts devenus encore plus grand, comme la 'voix'.

La louve regarda le ciel, le loup quant à lui la regarda, comme s'il venait de voir une de sept merveille du monde. Pourtant, petit à petit il tombait dans un vague souvenir, qui n'avait rien de plaisant, bien que pour lui ça l'était justement. Marche ou crève, c'est comme ça que ça fonctionne ici. Les plus grands et les plus petits essayent tout pour survivre, mais jamais ils n'auront de chance contre des colosses de chiens adultes ou encore de loups adultes. Seuls les plus forts survivent. Alors, tu marches avec nous, ou tu crève. Le loup en avait presque oublié le merle, sans l'oublier pour autant. Il balaya le sol de sa queue touffu, tout en donnant un léger coup au petit animal.

Il avait un moment cru voir dans les yeux de cette chère Lueur quelque chose qui lui était familier. Le regard de quelqu'un qui ne comprend pas pourquoi, ni comment un tel changement c'était produit. Le regard de quelqu'un qui croyait en une chose, mais arrêta chaque pensée, avant de regarder dans une autre direction. Le regard qu'on ne pouvait discerner, sauf si sois-même on le connaissait. Le loup était devenu sage dans le sens qu'il ne combattait plus pour un oui, pour un non. Certes, il jouait toujours ce jeu aussi dangereux. Le premier gros inconvénient était peut-être sa patience grandissante. Oui, il devenait de plus en plus patient, avec ses proies et ses victimes. S'amusant à leur faire croire qu'il pouvait être gentil, qu'ils avaient une chance. Il était des plus délectables d'en finir par la suite. Manipulé, mentir, charmé ces victimes était si amusant! En quelques mois, le loup qui ne trouvait que son plaisir en combat avait trouvé une source de plaisir dans bien d'autres choses. Et c'est alors qu'un jour la voix lui posa cette fameuse question concernant 'l'amour'. Le loup avait enfin trouvé une réponse à sa toute première question, qu'il s'était lui-même posé il y a quatre ans de cela. Tout le monde naît avec des sentiments..

Vraiment? Alors, pourquoi dépendait-il pour plus de 95% de la voix concernant les sentiments et émotions à ressentir? N'étais-ce pas cela qui avait contribué à son apprentissage de manipulation? Le fait de devoir étudier les réactions des autres en tel et tel situation et d'ensuite reproduire parfois la même chose. La joie, le bonheur, la tristesse.. Il savait comment les imiter, il l'a toujours su et sera toujours capable de le faire. Mais pourquoi ne le ressentait-il rien? Est-ce que quand sa défunte mère était encore vivante il ressentait quelque chose pour elle? Ou est-ce simplement parce qu'elle est sa génitrice qu'il se rappellera toujours d'elle? Le loup ferma ses yeux. Un sourire amusé, rempli de sous-entendu plus machiavélique les uns que les autres apparu sur ses babines. Le seuls sentiments qu'il arrivait à ressentir venant de lui et de lui seul était bien le sentiment de joie en tuant, massacrants et en faisant souffrir autrui. Accompagné d'une touche de loyauté. Il re-ouvra les yeux et fixa la louve de ses iris orange. Son regard était à nouveau vide, telle une abysse. Si on regardait bien jusqu'au fond de ses yeux, on ne pouvait rien voir. Ni amour, ni haine, ni joie, ni malheur. Rien.

"Ta phrase suggère donc que même les nocturnes t'on manquer? Ou non, c'est juste cette chose indescriptible qui t'as manquer? Cette chose que l'on ressent tous en partant et qui fait qu'on revient toujours, qu'on le veuille ou non. Prête à te trouver un compagnon et à fonder une famille? Depuis peu, c'est le but de bien grand monde. Quel est ton but, Lulu', pourquoi venir sur ses terres, à part le fait de te re-habituer?"

Le ton du loup avait été formelle jusque-là, jusqu'au moment ou il prononça son nouveau surnom pour la louve.

«Pratiqué avec sérieux, la vengeance n'a rien à voir avec la rancune. Elle déborde plutôt de jalousie haineuse, de bestialité, du mépris de toute règle, de plaisir sadique et de violence ; Au moins, les être sanglants restent indifférents aux souffrances qu’ils causent. On dit que le rire est le remède de la morosité et de l'ennui : qu’il dissipe les idées malsaines et se fait souvent le responsable d'une bonne santé mentale. Les gens qui rient sont des gens heureux, sans problèmes et sans encombres. Et pour moi ? Que ce passera-t-il, lorsque la santé mental qui m’habite disparaitra un jour ? Rire n’est pas sur ma liste de chose à faire, étrangement, je n’y trouve pas sa place. Cette lacune profondément enfoui en moi me permet de ne garder aucun regret. C’est ce que j’aime de ma vie. Un jour peut-être verrais-je mon âme sortir d’outre tombe, pour enfin me donner une raison d’être, un plaisir sadique d’exister. Pour l’instant, je viens et je repars, causant la mort au détoure d’un arbre. »

La forêt noire était l’endroit de prédilection de la louve. L’écorce ébène des arbres lui donnait envie de ne faire qu’un à jamais avec ce lieux ci morbide. Le feuillage de la cime des arbres donnaient au lieu en question une âme maléfique. Il était imprudent pour les autres meutes d’y pénétré, car la jalousie malveillante d’Heyden n’avait d’égale que la barbarie et la frénésie qu’elle éprouvait lorsqu’elle enlevait la vie d’un être. La louve brune se fondait aux sous-bois de la forêt. Elle avait une idée fixe en tête et se dirigeait vers la louve qui l’avait entrainé dans les bois. Lentement, elle se rapprochait de la louve. Peut-être était-elle sa proie du jour, ou voulait-elle seulement s’amusé un peu ? La chaine rattachée à la lanière de cuir qui englobait la nuque d’Heyden ne cessait de faire du bruit. Cette douce mélodie ne faisait qu’amplifier son désir de sang et de représailles. La race humaine devait disparaitre.

Silence, calme placide, silence. On ne peut passer une minute sans pensée. Les pensées sont des rivières qui ne cessent de couler. Provenant d'un courant plus ou moins fort qui agitent plus ou moins la mer ou l'océan dans lequel elles se jettent.

Douce et sereine étaient la mélodie que les oiseaux, un couple de rossignols sans doute piaillait en cette forêt sinistre, allégeant quelque peu l'ambiance pesante qui arrivait peu à peu dans les lieux.
"Ta phrase suggère donc que même les nocturnes t'on manquer? Ou non, c'est juste cette chose indescriptible qui t'as manquer? Cette chose que l'on ressent tous en partant et qui fait qu'on revient toujours, qu'on le veuille ou non. Prête à te trouver un compagnon et à fonder une famille? Depuis peu, c'est le but de bien grand monde. Quel est ton but, Lulu', pourquoi venir sur ses terres, à part le fait de te re-habituer?"
Clama le loup noir avec une intonation nouvelle. Un surnom. Quatre lettres qui voulaient dire grand. Oui, très grand, mais rien de bien signifiant pour l'instant pour la louve blanche. Sa mâchoire se décrispa pour répondre quand une odeur bien connue d'elle et de Deamon arriva ... Avant que la louve Nocturna - car s'en était une - arrive, elle dit au Guerrier :

" Ma phrase suggère peut-être mais ne l'affirme pas. Mon but ? Nous savons toi et moi que rien de cette discussion ne t'intéresse réelement Dédé, je suppose ... "

Un épais nuage noir couru le long des cimes de la forêt avant de parvenir à la courir presque totalement. Comme par hasard, les oiseaux allèrent se cacher, stoppant leur chant magique auquel Lueur c'était habitué. Lueur tourna la tête vers la nouvelle arrivée. Une louve qu'elle avait connue plus jeune, plus faible, mais qui avait changé, oui, changé. Ses membres avaient pris plus d'ampleur pour laisser place à des muscles dur et robuste, son visage élargie, une mâchoire imposante la couronnant, ses épaules à présent plus larges. Heyden. La guerrière ne put s'empêcher d'afficher un sourire légèrement ironique et sarcastique. Le regard criblé de calme, et regarda cette dernière avancée, une chaîne au cou.

[ Nul je sais, mais je me sentais trop coupable d'avoir pas répondu >.< ]

La louve répondit enfin, bien qu'une autre odeur nocturne ce fit présente. C'était cette chère Heyden. Le loup ne prêta aucune attention à l'autre louve nocturne pour l'instant. La conversation ne l'intéressait effectivement pas. Rien ne l'intéressait vraiment d'ailleurs. Mais il ne suffisait que de ça pour rendre le jeu plus amusant.

"Suppose, car tu ne me connais pas. Cette conversation pourrait m'intéresser au même point qu'elle ne pourrait m'intéresser. Tu n'en sais rien. N'as-tu donc toujours pas compris que ce qu'on pense des autres n'est qu'illusion? Que tout le monde vous laisse voir ce qu'ils veulent que vous voyez? Eux, Vous, Nous, Toi, Moi,... Pitoyable créatures que vous êtes."

Effectivement, le loup parlait des autres loups comme s'il était une toute autre différente race, un autre être, non un loup. Mais il faisait bien là la différence entre les loups 'sanguinaires' et les 'gentil'. Entre un être tel que lui et un être tel que l'aventureuse. Son regard se porta ensuite sur Heyden, qui portait une chaine autour de son cou. Comment pouvait-on être faible au point de se laisser capturé par les hommes? Car la chaîne ne s'était pas installé là par elle-même. Le loup, jadis étant un petit loupiot, avait été capturé par les humains. Mais oh grand jamais un de ces êtres à deux pattes ne l'aurait en tant qu'adulte. Marche ou crève. La règle à suivre. Heyden avait-elle donc perdu contre des hommes? Pitoyable.. et révoltant. Heyden ne se serait pas fait vaincre par des bipèdes, ce qui en résultait à la conclusions que ces lâches avaient eu la louve d'une toute autre façon. Le nocturne avait toujours cette expression neutre et un regard de plus en plus distant. Il voulait attaquer Lueur, pour le plaisir. Il voulait se jeter sur Heyden, pour s'amuser. Puis, il ne pouvait supporter la voir portée une telle chose autour du cou. Pas elle. Mais le loup posa à nouveau son regard sur Lueur, le merle observant avec effroi l'arrivée d'une autre nocturne. Il se rapprocha du grand loup noir, cherchant une certaine protection. Stupide, car c'est le loup noir qui jusque là lui avait fait le plus peur. Mais il était tombé sur des malades, alors à quoi bon...

Heyden était la, fixant vivement Lueur. Elle était prète et se préparait à sauter lorsque soudainement, une vieille blessure fît surface. La douleur l’immobilisa, mais rien ne se laissa voir. Dérangée et fâchée, elle rebaissa les yeux au sol. Heyden leva les yeux vers Deamon, une odeur de sang flottait dans l'air. *Mais putain, pourquoi cette ancienne blessure me fait-elle encore souffrir ? Saleté.* La louve nocturne pris la décision de tout simplement continuer son chemin, elle préférait se battre lorsqu'elle était certaine de gagner son combat, et là, les chance était présente, mais minces. La femelle disparue un peu plus loin, dans la pénombre de la forêt.

[Puisque vous ne ferai qu'attendre après moi, je décide de me retirer, en vue du déménagement, je suis de moins en moins présente et active, et j'aime pas que les autres attendent après moi xD]

[ Oh non :( Mais bon, comme tu veux :) ]

Lueur vit Heyden examiner une partie de son pelage. Rouge, sang et blessure se lisaient sur ce dernier. Un sourire quelque peu sadique s'afficha sur les babines de la louve blanche quand la louve au pelage d'automne continua son chemin. Avait-elle peur de perdre contre la louve Aventure ? La seule vision de la Nocturne dépeussé de ses moyens laissa échapper à la Lupine un petit rire qui en disait long sur son état d'esprit présent.

"Suppose, car tu ne me connais pas. Cette conversation pourrait m'intéresser au même point qu'elle ne pourrait m'intéresser. Tu n'en sais rien. N'as-tu donc toujours pas compris que ce qu'on pense des autres n'est qu'illusion? Que tout le monde vous laisse voir ce qu'ils veulent que vous voyez? Eux, Vous, Nous, Toi, Moi,... Pitoyable créatures que vous êtes."

Non, Lueur n'en savait rien. Depuis le début de sa discussion avec le loup noir, elle ne cherchait pas à assurer ses dires ni ses pensées contradictoires.

Pourquoi ? Car dès qu'elle voyait le loup nocturne, le doute envahissait la Guerrière. Non négativement, mais son instinct prenait cette disposition pour assurer ses arrières, même si ses " devants " restaient en libre accès. Par les " devants " elle entendait son état psychisme qui, pour l'instant se tenait à merveille, mais qui avait tendance à divaguer quand elle se trouvait en présence du Guerrier, quoi que ça ne lui était jamais arrivé depuis son retour ...

<< Pitoyables créatures que nous sommes puis que tu te comptes dedans. En effet, je dois bien avouer que tu as raison, quoi que certains préfères tout déballer sans mentir au autres ... Mais dit moi, quand cesseras-tu ton misérable jeu que toi seul ou bien les Nocturnes amusent ? Et tant qu'on y est dans cette discussion, comment se porte ton " Jouet Numéro 1 ? " >>

Deamon observa Heyden partir. Il lui reparlera bien, un jour ou l'autre. L'oiseau était presque contre lui maintenant, à croire qu'il avait peur des autres et non de Deamon. C'était amusant, d'une certaine façon. Le guerrier posa alors son regard sur Lueur, un sourire machiavélique au babines.

"D'un, ce jeu est mien. De deux, je ne joue pas pour m'amuser, ni pour l'amusement des autres. De trois, ce jeu est ma survie, la mienne et celle de mes anciens amis, hors People Wolf. Vois-tu, dans ce jeu, vous n'êtes tous que des pions. Je ne suis pas le maître du jeu, non, le destin l'est. Je ne suis qu'un pion qui joue une partie, tout comme toi tu joues une partie avec les autres. Et pour finir, ce n'est pas un jeu, chère Lueur. C'est la vie."

Oui, il ne s'agissait pas là d'un 'jeu'. Il s'agissait là d'une manière de survivre. Une simple façon de voir les choses différemment. Le loup était amusé de voir que Lueur savait qui était son jouet n°1.. Ah mais oui, elle savait. Echo, comment allait-elle? Que faisait-elle en ce moment? Le nocturne ricana.

"Tu es sa soeur de meute, vous semblez d'ailleurs bien proches. Tu devrais le savoir mieux que moi, n'est-ce pas, jouet n°3?"

Le regard du nocturne devint amusé, joueur et cruel. Il ne donnait pas de chiffres selon ceux qu'il avait eu en premier, etc. Non, son jouet n°1, Echo, était celle qui l'amusait le plus, d'une certaine façon. Naturellement, il n'allait jamais dévoiler ses véritables intentions. Tant que les autres pensaient qu'il 's'amusait'.. Tout allait bien. Ainsi, Ophélie était devenu son jouet n°2. Allias, compagne de jeu. Lueur, jouet n°3, allias, doudou. Ha, que c'était amusant.

"D'un, ce jeu est mien. De deux, je ne joue pas pour m'amuser, ni pour l'amusement des autres. De trois, ce jeu est ma survie, la mienne et celle de mes anciens amis, hors People Wolf. Vois-tu, dans ce jeu, vous n'êtes tous que des pions. Je ne suis pas le maître du jeu, non, le destin l'est. Je ne suis qu'un pion qui joue une partie, tout comme toi tu joues une partie avec les autres. Et pour finir, ce n'est pas un jeu, chère Lueur. C'est la vie."

La vie, chose, lieu pensées, vie. Un destin impur qui dirigeait cette vie, la menant par le bout du nez. Chacun avait sa vision de cette chose qui, par conséquent, nous menait, nous aussi, vers un chemin tout tracé impossible a changé. Impossible ou possible, Lueur ne savait pas bien quoi en penser ... Essayer de trouver ou bien laisser filer la vie tel quel ? Bah, et si tout cela revenait au même ?

"Tu es sa sœur de meute, vous semblez d'ailleurs bien proches. Tu devrais le savoir mieux que moi, n'est-ce pas, jouet n°3?"

Lueur soupira, la façon dont Deamon s'exprimait l'agaçait un peu. Non par l'attribution des numéros, ça, elle s'en fichait royalement contre tout attente, mais le sourire, et le rire machiavélique de ce dernier lui hérissait les poils.

<< Merci pour ces informations, jouet n°1 >>

A ces mots, elle bondit sur le loup noir et le mit au sol en rigolant. Pourquoi ce geste ? Elle n'en avait pas la moindre idée... Les élans impulsifs de la Guerrière se faisaient rare ces temps si, mais voilà qui réapparaissait. Pourquoi pas après tout ? Kimi en vivait bien de ces élans suicidaires, alors pourquoi pas Lueur ?

[ Lueur suicidaire ! /PAN/ ]
[ Et nul désolé, pas l'inspi' -.- ]

Quand la louve lui sauta dessus et le fit tombé, Deamon resta un instant silencieux. Il regardait la louve, son sourire machiavélique se transformant en sourire moqueur.

"Toutes mes excuses, chère Lueur. Mais je ne suis le jouet que d'une seule louve, c'est déjà plus qu'assez d'ailleurs. Et si elle t'entendrais dire ça, tu ne vivrais plus très longtemps."

D'un coup, le mâle attrapa entre ses crocs la chair tendre de l'aventure. Refermant sa mâchoire meurtrière autour du cou de celle-ci, ou plus précisément au commencement de sa tête. Il n'était pas bête, il n'allait pas laisser cette louve une chance de l'attraper. Il la poussa alors avec ses pattes postérieurs, tout en lâchant maintenant prise. Il se releva une fois libéré du poids de la louve et la regarda.

"Le jouet n°3 est synonyme de doudou, chère Lueur, alors j'éviterais de te croquer de trop. Tu dois encore être là pour devenir le doudou de mes gamins."

Une morsure, blessure, sang. Le loup noir la fit basculer de sorte qu'il puisse être à nouveau libre de ses mouvements. La louve poussa un soupire de d'ennui. Elle tourna la tête vers sa blessure et la lécha proprement, la salive aidant à cicatrisé. Rien de bien grave et de plus, la peau de Lueur étant légèrement plus dur que la moyenne, elle n'avait rien senti qui pourrait la dérangé plus tard.

"Toutes mes excuses, chère Lueur. Mais je ne suis le jouet que d'une seule louve, c'est déjà plus qu'assez d'ailleurs. Et si elle t'entendrais dire ça, tu ne vivrais plus très longtemps."

La Guerrière eut un sourire ironique. Blood Fall pourrait être cette louve, mais elle se fichait de savoir le nom de l'heureuse élue, du moment qu'elle ne la dérangeait pas.

<< Elle ne sera tout simplement pas obligé de l'apprendre ... >>

Phrase dénué de sens. People Wolf n'était pas un vaste territoire comme la Mentor en avait connu et les nouvelles allaient plus vite que l'éclair, mais qu'importe, la louve blanche n'allait pas mourir sous les crocs d'une autre louve sous prétexte que Deamon était son jouet, et elle le savait.

"Le jouet n°3 est synonyme de doudou, chère Lueur, alors j'éviterais de te croquer de trop. Tu dois encore être là pour devenir le doudou de mes gamins."

Doudou, cette chose synthétique que les enfants humains tiennent dans leur bras pour apaiser leur sommeil. Lueur imagina servir de doudou auprès du loup noir, mais la seul vision de le servir de réconfortant la fit vomir. Son museau se plissa, signe de dégoût. Quand le Nocturne parla de loupiots, l'Aventure ne désira pas en savoir plus et évita habilement le reste de sa phrase.

<< Doudou ? Ça me convient ... Même si j'espère ne pas devoir à subir beaucoup de désagrément ... Et en tant que " Doudou ", puis-je avoir une faveur ? >>

Nan, si ca n'aurait pas été Lueur, Deamon serait mort de rire. Mais voyons, gardé un secret sur People Wolf était un véritable défis! Ben oui. Tout le monde finissait par tout savoir. Les rumeurs, les ragots, tout allait tellement vite. C'était effroyable, ou presque..

"Tout dépend de la faveur."

Le loup regarda la louve et s'assit. Il préférait de loin la compagnie d'un autre nocturne, ou d'Echo.. ou même de Kimi tiens! Mais, Lueur était-elle aussi amusante.

"Tout dépend de la faveur."

Lueur souffla, pourquoi ? L'exaspération sans doute ? Ce sentiment reprenait le dessus sur sa personne. Il l'ennuyait. Avec son air placide, ses yeux vitreux et son caractère pitoyable. La louve blanche se leva et huma l'air, des relens bien connus arrivèrent à son museau. Echo, oui, Echo. Son pelage noir était impreyé de l'odeur de la rouquine. Le regard de Lueur se teinta de glace et elle tourna le dos au loup, sans chercher plus d'explication à tout ça.

" Va voir Echo, ma faveur attendra bien. "

[ Désolé, pas inspi' ]

Le loup ne bougea pas, ne prêtant plus aucune attention au merle. Petite chose sans intérêt pour le nocturne. La phrase de la louve était assez étrange. Ou du moins, il ne s'agissait pas là d'une chose qu'on s'attendait d'entendre d'elle. Mais le loup avait toujours cet air neutre, ce regard vide. Beaucoup croyaient que c'était une espèce de facette, ou un truc du genre. Mais à quoi bon montré ce qu'on pense, ce qu'on ressent? Il en était déjà encore plus difficile pour le nocturne qui ne ressentait pratiquement rien. Mais tout cela ne l'intéressait pas. La louve s'attendait-elle à pouvoir lui demander une faveur, tout simplement, quand elle le souhaitait? N'était-elle donc pas plus intelligente? Une seule faveur, une seule chance et encore.

Le regard du loup se posa alors sur le merle. L'oiseau ne bougeait pas, figé sur place telle une statue de marbre. Attrapant l'oiseau entre ses crocs, il retroussa chemin jusqu'à un arbre. On aurait pu croire qu'il broierait le petit animal entre ses crocs, sans plus. Mais le loup donnait pour une fois l'impression de ne rien vouloir de mal. Posant ses deux pattes avant sur une branche un peu plus élevé, il déposa délicatement l'oiseau sur une autre branche. Le merle fit quelque bon en arrière, sans quitter du regard le loup. S'asseyant alors tranquillement tout en regardant la louve, il entendi encore les claquements d'ailes du petit animal qui ne demanda pas son reste.

Si Lueur aurait pu écrire, si elle aurait pu lire, et raconter aux humains la vie de Deamon, elle commencerait par leur décrire ses yeux. D'un couleur assez particulière et rare chez les loups, tirant sur les couleurs chaudes, il n'en dégage pas moins aucune énergie. Aucun ressenti, aucun sentiment. Ni aucune trace, de lumière, de noirceur, de joie, de colère, de sadisme, de bienfaisance. Rien. C'était sans doute la seule chose qui pouvait fasciner la louve chez le loup noir.

Ce dernier prit le pauvre merle entre ses crocs et, au lieu de le détruire, en lui arrachant une patte, puis une aile, puis encore une autre patte, il posa ses pattes rendu épaisses à cause de ses longs poils sur un tronc massif, et déposa le petit oiseau à la première branche que celui-ci trouva. Quand Deamon vint se rassoir face à la louve, la claquement des ailes du petit animal se fit entendre. La Guerrière ne regardait pas se qui se passait vu qu'elle le savait, il était partie, envolé, vers un endroit plus tranquille sans doute. La Lupine en profita pour demander d'un air innocent au loup noir.

<< Pour revenir à notre sujet de discussion, si je partais pour de bon, te manquerais-je ? Ou plutôt, penses-tu aussi que tu me manqueras ? >>

Drôle de question sans doute, mais pourtant, la réponse comptait pour la louve. Pourquoi ? Elle ne le savait même pas elle même...

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