• Le lac était paisible, silencieux et magnifique. Le jour se levait juste et un filet de brume était encore visible. Des nuées d'oiseaux évoluaient avec grâce dans le ciel gris. Les poissons virvoltaient dans les faibles torrents que produisait le vent dans l'eau. Au milieu de ce paysage figé, une masse sombre était au sol. Qu'était-ce que cette chose ? Etait-ce vivant ? Avec une difficulté non dissimulée, la 'chose' roula sur ses flancs et son regard s'éveilla. Les iris vertes s'agrandirent au fur et à mesure de la découverte du lieu. Audicey, tel était le nom du jeune loup, n'y croyait pas. Où était donc passait le grillage rouillé ? L'odeur de la viande ? Et sa meute ? Ici, il n'était plus au Wilds Predators Park. Etait-ce ça, la liberté ? Une douleur au flanc lui arracha un couïnement et ainsi tout lui revint. La journée avait pourtant si bien commencée... Comme d'ordinaire, il avait été levé par la surexitation excessive de Avalenche qui detecta la ration. Après s'être gavé jusqu'à exploser littéralement, la meute s'était endormie. Audicey était collé contre Aphaia et a cheval sur Asko, tandit que leur soeur quémandait de la tendresse auprès de Therett. La louve blanche allait sur ses sept années et être harcelée par 'ses' louveteaux devenaient une routine. S'en suivit de cette sieste, la visite de Mme Diana Zamrod ainsi que du vétérinaire. Et puis là, c'était le néan total, plus aucuns souvenirs.
  
  
• Alors, était-il libre ? Cela y ressemblait fort. Une fois, le vieux Zeiké lui avait raconter qu'avant d'être dans le parc, il avait été sauvage pas longtemps mais tout de même. D'après lui sa mère n'avait pas assez de lait pour s'occuper d'une portée incluant sept petits, alors elle l'avait abandonné. C'est là que Diana fit son apparition, elle s'en occupa, le choya et le cherissa jusqu'à qu'il devienne grand et agressif. Le loup ne voulait pas montrer son amour pour cette dame qui l'avait sauvé des griffes de la mort. Audicey reprenait peu à peu ses esprits. Son coer battait au ralentit, et sa vision était floue. Tentant de se relever, il s'écrasa aussitôt au sol. Il fallait avouer que là, ils y avaient été un peu fort sur la dose de calmant. Sa gorge était affreusement sèche ainsi que sa la langue qui pendait sur le côté entrouvert de sa gueule. Il était 'sauvage' maintenant, bien. Il pouvait ce qu'il voulait, super. Mais qu'avait-il envie de faire ? Il n'avait que vécu dans cinq cent mètres carrés. La nourriture, en la lui procurée ainsi que de l'affection et des médicaments. Qu'allait-il devenir en ce territoire rude ?

What is it ?

Au milieu des loups maussades, énervés, agacés, endormis, grognons, moches et bêtes, se trouvait une petite étincelle. Dans la grotte, ça bougeait, ça criait, ça piaillait, mais la petite étincelle, elle, frétillait. Tandis que tout le monde s'amassait à l'intérieur, la petite étincelle s'échappa de la foule, au grand dam de ceux qui devaient la surveiller. La petite était libre.

Par petite étincelle, c'est moi que je désignai. Au milieu de ces vieux rabougris, a dit un jour Kazan, tu es un petit soleil et la naissance d'un feu d'artifice. Je crois qu'il essayait de me remonter le moral en disant cela. En effet, à part Shiva & Kazan, je n'ai pas beaucoup d'amis. En même temps, à part les Tranquilles, je n'ai pas beaucoup de véritables relations. Depuis le massacre de Psychose et Deamon, je suis constament surveillée par Thunder, le "nourrice" qui s'occupe de notre sécurité. A mon avis, il ferait mieux de s'occuper des humains.

Mais je n'ai pas besoin de Kazan ou Shiva pour rester heureuse et éveillée; la leçon que m'ont infligé tour à tour les deux Nocturnes n'avait qu'une seule signification : à part dans les terres Tranquilles et les terres Ciels, je suis en danger. Donc interdiction formelle de m'aventurer chez les Nocturnes ou les Aventures. Mais vous me connaissez : une interdiction ne m'arrêtera pas pour découvrir le monde.

C'est donc pour cette raison que j'allai droit vers les Terres Ciels, trop contente d'avoir échappé à toute surveillance. Il est bien vain de m'empêcher d'aller à mes fins ! Et cela, Thunder ne l'a toujours pas compris. Tout mon être était en alerte, frémissante d'excitation. Si cela ce trouvait, j'allai rencontrer un autre louveteau ! A cette pensée, je courus à perdre haleine jusqu'à mon objectif final : le Lac. En effet, Kazan m'en avait parlé et m'avait dit que c'était un endroit à découvert, avec beaucoup d'eau et de poissons, un endroit parfait pour se reposer ou apprendre à pêcher.

Je vis soudain le Lac, dans toute sa splendeur : éclairé par le soleil & faisant miroiter ses profondeurs, il était d'un bleu saphir magnifique. A ce nom, je pensai aussitôt à Saphir, la dominante des Ciels : elle avait bien choisi son nom en fonction de sa meute. Fascinée, je m'approchai plus près pour admirer mon reflet quand je vis une ombre m'empêcher de bien voir. Le coeur battant, je me retourna, faisant face à un jeune louveteau de mon âge...

Not a wolf ? Are you sure ?

Ce dernier avait l'air fraîchement débarqué sur les Terres de People Wolf. L'examinant avec surprise, je ne sentis aucune odeur de meute sur lui. Par contre, il puait l'homme. Etait-ce un chien, ces loups d'homme qui pourchassaient leurs semblables ? Non, il n'en avait pas l'air. Il était d'un noir charbon, la même couleur que Deamon. Ses yeux étaient d'un vert perçant, brillant d'intelligence et d'excitation.

M'adressant un grand sourire, je compris que ce louveteau venait de sortir de son trou et ne connaissait personne. Sinon, il aurait été au courant de mes nombreuses bêtises et mésaventures qui m'avaient taillé une réputation de fonce-dedans, ce qui était totalement faux. Personnelement, j'aime juste jouer et m'amuser, pas courir droit dans la gueule du loup (ce que j'avais fait au moins deux fois). Donc si ce louveteau connaissait People Wolf, il m'aurait reconnu. Un nouveau peut-être ?

Hochant la tête d'un air ravi, l'adolescent prit la parole, débordant d'émotions :

-Euh, salut ! J'suis ... Enchanté de rencontrer enfin quelqu'un !

Etouffant un fou rire, j'étais totalement sur les fesses : il était vraiment bizarre celui-là ! Un futur Ciel, avec cet enthousiasme si particulier... Je répondis par des yeux rieurs et la bouche entrouverte, laissant dépasser une langue toute rose. On allait faire la paire, le paumé de service et la sucidaire survivante des nombreux massacres qu'elle avait occasionné sur son passage ! Prise d'une envie subite de jouer, je m'aplatis sur le sol, remuant frénétiquement la queue.

Muscles tendus, prête à bondir, je sautai sur le louveteau et le renversai, le mettant à terre. Riant franchement, à présent, je léchai sa truffe avant de le relâcher. En souriant, je dévoilai mes petits crocs blancs. Tournant autour de lui, gambadant en évitant de tomber dans l'eau je le fis brusquement tomber à nouveau, dans le Lac près de la berge. Le regardant nager, je lui dit :

- Oups, désolé ! Ca va ?

J'ajoutai, heureuse :

- Je suis Kishi, loupiote Tranquille, & toi ?

[Nul, je sais T.T]

• L'expression de la petite louve devint totalement incontrolable. Elle dut se retenir avec force pour éviter à son rire de faire surface. Il était si ridicule que cela ? Au parc personne ne se 'moquait' des autres car ils étaient tous pareils; entre quatres murs et parmis le humains. Bien oui, les hommes. Ca vous choque tant que cela ? Audicey avait vécu durant ses trois premiers mois chez la directrice du centre. Là-bas il cotoyait la dizaine de chiens, des chats ainsi que tout la famille sur deux pattes. Lorsqu'il avait grandi, Mme Zamrod continuait de rendre visite à chaques meutes plusieurs fois par jour. D'après Therett c'était important qu'elle reste en contact avc eux pour qu'ils soient plus dociles et coopérants lors des visites vétérinaires. Le regard de la petite femelle devint malicieux, présageant son avis sur le nouveau-venu. Sa gueule était légèrement entrouverte, ce qui laissa sa langue pâle apparaître sur le côté. Automatiquement, s'en suivit la position de jeu. Avant contre le sol, les pattes s'applatissant, l'arrière-train soulevé avec les membres un peu plié et pour finir la queue qui s'agitée. Le jeune loup s'empressa d'imiter sa rencontre et jappa d'une manière peu retenue. Enfaite était sauvage, c'étaitle pied ! Cette 'petite' avait l'air très sociale et joyeuse. La nouvelle copine de jeu de l'ancien captif ! Audicey savait se comporter en compagnie d'autres de son espèce vu qu'il avait déjà vécu en meute. Mais pour ce qui était de la chasse et compagnie, c'était une autre histoire.
  
  
• Le vieux louveteau attendait le bon moment pour sauter sur sa nouvelle amie. Mais ce fut elle qui bondissa agilement sur le mâle, le renversant à terre dans un soulevement de poussière. Audicey resta un instant sur le sol, la queue entre les pattes. C'était comme même violent les loups sauvages. Mais à présent il devait en devenir un aussi, alors autant en faire de même. La petite louve lecha affectueusement la truffe de son compagnon de jeu, en riant joyeusement. Lorsqu'elle se dégagea, il s'ébroua et remua sa queue en plaçant ses oreilles vers l'avant. Tandis qu'il allait contre-attaquer pour se venger, il observa l'adolescente lui tournait autour. Sans prévenir, elle le rebascula dans l'eau rafraichissant du lac. Bon, tant qu'à y être, il se mit à évoluer dans le liquide avec un peu de peine. Dans son enclos il n'y avait que des abreuvoirs mais pas de véritables points d'eau. "Oups, désolé ! Ca va ? Je suis Kishi, loupiote Tranquille, & toi ?" Audicey tira la langue en louchant légèrement, il lui avait sembler avoir gouber quelque chose, ben non. Revenant prudemment sur la terre ferme, il se positionna près de Kishi et s'ébroua en lui envoyant tout ce dont son pelage regorger. Son odeur était douce, mélangée à celle de loups adultes. Tout le contraire du captif en faites puisque lui portait le parfum des humains, chiens et son ancienne meute. Puis il hocha la tête et répondit gaiement.

A wolf for humans. Oh My God.

Nageant difficilement dans le Lac, je ne fus pas étonnée de le voir patauger avec efforts. Louchant sur sa langue pendante, il avait l'air d'avoir avalé un crapaud ! Le pauvre, et dire qu'il n'avait peut-être jamais vu d'autres personnes que des humains. A vrai dire, je n'avais jamais essayer de nager. Il serait peut-être temps que j'essaye. Regardant avec appréhension l'eau claire, je réfléchissai. Comment devais-je agiter les pattes pour être la plus hydrodynamique possible ?

Mais le loupiot noir ne me laissa pas le temps d'échafauder de nombreuses hypothèses à ce sujet. S'agrippant à la berge avec ses griffes, il prit quelques minutes le temps de reprendre son souffle avant de se propulser sur la terre ferme. Essouflé, il entreprit de commencer sa toilette. Finalement, il abandonna ce projet pour se secouer, envoyant des gouttelettes un peu partout dans un rayon de 50 mètres, dont sur moi.

L'eau n'avait pas entièrement retiré les effluves que contenait le pelage de mon camarade. En dessous de l'odeur des hommes, je sentis celle des chiens. Avait-il vécu en leur compagnie ? Humant encore un peu l'air ambiant, je reconnus l'odeur d'une meute inconnue. Peut-être avait-il vécu avec des loups, puis avait été kidnappé par les hommes et leurs chiens ? C'était la seule hypothèse probable que je trouvai.

Hochant la tête (allez savoir pourquoi), il me répondit d'un ton gai :

- Oui ne t'inquiètes pas, je suis pas fragile. Moi c'est Audicey du Wilds Predators Park. Enfin, j'étais.

Pas fragile ? Pourquoi aurais-je dû le trouver fragile ? Le considérant avec suspicion, je mis mes méninges en état de marche. Voulait-il dire par là qu'il avait été récupéré par les humains et donc incapable de vivre comme un loup normal ? Ou trouvait-il insultant que je lui demande pardon de l'avoir fait tomber dans l'eau ? Dans ce cas-là, il se trompait lourdement. Je n'étais pas capable de nager jusqu'à l'autre bout du lac sans me noyer.

Audicey. Joli prénom. Cela n'avait pas la même sonorité que les noms que je connaissais : Shiva, Kazan, Kumo... Mais je n'avais rien contre la nouveauté. Etant déjà contente de m'être trouvé un nouveau compagnon de jeu, je m'estimai suffisamment chanceuse comme cela. J'allai pas chipoter non plus, quand même !

Wilds Predators Park. HEIN ? Qu'est-ce que c'était que ça, le "Wilds Predators Park" ? Un truc d'humains, sans doute. N'osant pas lui demander la nature du fameux "Park", je changeai brusquement de sujet :


- Tu ne connais personne ici ?

• Quelle nouvelle aventure si excitante. Imaginez, de sa naissance jusqu'à plus d'un an, il n'avait vécu que dans un espace restreint cloturé de toutes parts. Et là, d'un coup on lui offrait je-ne-sais combien de kilomètres de liberté. C'était un rêve eveillé. Audicey se rendit alors compte de la chance qu'on lui avait proposer. Et si c'était lui qu'on avait réhabiliter dans la nature, c'était parce qu'il était fort ? De moins le plus apte à survivre, par rapport aux autres de la portée. Un élan d'orgueil remplissa son petit coeur. Ainsi, lui était le plus méritant des quatres? C'était valorisant tout de même. Audicey avait toujours cru qu c'était Avalenche car elle avait un fort caractère ou même Asko car il avait une bonne forme. Mais lui, le peti maigre qui jouait au prisionnier dès son plus jeune âge. Inconsciament, sa queue se mit à frétiller d'une manière peu habituelle. Il était fière et également heureux d'avoir réussie à faire ses preuves auprès de Diania. C'était donc pour cela qu'elle passait ses journées à observer les louveteaux ? Tout devenait relativement plus simple à comprendre. Les idées du jeune loup devinent soudainement beaucoup plus claires, il commençait à comprendre. L'attention d'Audicey se reporta sur Kishi, la pauvre, il l'avait en peu oublié durant ces quelques minutes de songes plus ou moins intenses. Que voulez-vous, quand on découvre des choses il y a de quoi être ailleurs.
  
  
• Le regard de la petite louve semblait craindre le liquide où évolué le jeune mâle. Il n'était que très peux habituéà l'eau, mais ce n'était pas du tout désagréable tout compte fait. Elle paraissait ne pas être familière à ce milieu à voir son expression. Audicey se coucha sur le doux sol composé de terre et lichen. Sa tête bascula sur le côté où se trouvait Kishi. Après tant d'émotion, une petite sieste ne serait pas de refus. Mais il n'en était catégoriquement pas question. Pourquoi ? Il fallait qu'il profite de sa première journée en tant que Loup à part entière. Ses grands yeux émeraudes observaient avec curiosté sa compagne de jeu. Dans son ancienne 'meute', tous les loups n'avaient que des pelages sombres mise à part Therett qui arborait des couleurs très claires comme le blanc ainsi que le gris. Therett était la plus belle louve qu'il n'avait jamais vu. Elle était forte, musclée, fine et avec une mâchoire exemplaire. Justement, elle avait du tuer son propre père pour acceder au rang d'Alpha. Kishi paru étonnée par le nom du Parc d'où venait le nouveau venu. Elle changea rapidement de sujet pour ne pas s'étaler sur la provenance du petit ébène. "Tu ne connais personne ici ?"

Tellement mignon...

Le jeune loupiot avait l'air intrigué par la couleur de mon pelage. C'est vrai que le contraste devait être flagrant : le noir et la petite blanche avec la tache noire sur l'oeil. Au soleil, ma fourrure scintillait de mille feux, embellissant les environs. Kazan disait toujours que j'étais aussi belle de nuit que de jour. Quel dragueur celui-là ! Les gouttes d'eau qui s'étaient déposées sur moi étincellaient.

Je commençai à avoir chaud. Je jettai un regard inquiet vers le Lac, cet inconnu menaçant. Depuis que j'étais toute bébé, je n'avais jamais mis le pied dans l'eau. A la Mer, on s'éclaboussai joyeusement entre gamins mais on n'y allait pas franchement. De toute façon, c'était interdit. King m'avait toujours dit que l'eau était dangereuse. "L'eau est ton amie, elle te nourrit et t'es indispensable. Mais derrière ses airs de bonne mère, elle essayera toujours de t'emporter pour elle seule." Telles étaient les paroles métaphoriques et philosophiques de King. Je n'y comprenais qu'une seule chose : il ne faut pas aller dans l'eau si on ne sait pas nager.

Cette dernière miroitait, comme pour me narguer. M'en approchant, je la contemplai, mi-inquiète, mi-amusée. Qu'avais-je à perdre ? A part ma vie au pire des cas. De toute façon, si je n'apprenai pas maintenant, qui me l'apprendrai ? J'avais survécu à Psychose, à Deamon...pourquoi un gros tas d'eau me ferait peur ? Parce que personne n'ira te chercher, cette fois-ci, me souffla Méta-Kishi. Contre Psychose, il y a eu Xara. Contre Deamon, il y a eu Elia. Contre les Hommes, il y a eu Echo. Contre l'eau...il n'y aura que moi ?

Complétement absorbée dans mes réflexions, je sursautai quand Audicey me répondit :

-Eh ben non, je viens juste de me réveiller ici. Ce matin j'étais encore au centre. Tu es la seule chose vivante que j'ai vu.

Alors comme ça on l'avait posé là et il s'était réveillé ? Original, ça. Très original même. Et puis qui l'avait posé, hein ? Prise d'une curiosité maladive, j'eus l'impression d'être plongé dans une légende étrange. Un roman quoi. Allez savoir qui était le héros...

Au centre. Dans le parc ? Donc ils l'ont transporté pendant l'après-midi. Ils ont fait vite. Ils doivent galoper rapidement, les humains. Et puis ils doivent être costauds. Mine de rien, ça pèse lourd un loupiot. Et en plus ils ont du se débrouiller pour pas le réveiller. Pas si bêtes que ça ces humains en fait. Quand je pense que nous sommes censés les exterminer...

Flattée d'être la seule chose vivante qu'il ait vu pour l'instant, je souris. Et il en pense quoi, de la première chose vivante qu'il ait vu dans le monde sauvage ? pensais-je. Je répliquai la première chose qui me passai à l'esprit :

- Alors tu ne fais partie d'aucune meute ?

[J'amène Laëra ? Le Rp est nul, mais fallait que je réponde un jour ou l'autre...va falloir que je la mette à l'eau, cette Kishi ! xD]