L’hiver approchait. Le loup attendait patiemment la neige, le froid et le mauvais temps. Il rêvait de ça depuis des jours, des mois. La neige était ce qu’il préférait. Le froid, les flocons qui venaient vous brouillez la vue.

Mais pour l’instant, alors que l’été avait touché à sa fin et que l’automne était bien présent, le loup voulait surtout manger. Se remplir l’estomac. Le reste ne comptait que peu. Et que de mieux qu’une gigantesque vague de proies ? Le loup avait suivi à la trace des troupeaux géants de Wapitis. Il avait espéré trouver des autres nocturnes sur sa route. Après tout, s’il devait s’y mettre seul, les chances qu’il attrape un Wapiti étaient très petites. Ils finiraient par courir dans tous les sens narguant le prédateur. Hors, on ne nargue pas Deamon. Bref, pour vous dire comme il était joyeux à l’idée de s’y mettre seul. Pire même, il n’y avait pas trois tonnes de neiges pour faire trébucher ses sales bestioles, qui, plus lourdes, s’enfonçaient plus facilement dans le tapis blanc de l’hiver.

Mais en apercevant les nombreux troupeaux se trouvant dans les terres du ciel, aux collines, le loup soupira. Il ne restait plus qu’une chose à faire, créer la panique des Wapiti en courant dans la masse. Et repérer un animal ayant un quelconque manquement. Le loup se trouvait sur une colline avec une pente assez raide. Justement ce qu’il avait besoin pour commencer sa course poursuite. Et sans plus, le loup se mit à courir, descendant la pente sans problème.
Les troupeaux s’affolèrent, alors que les proies se mirent à courir en groupe, les femelles Wapiti courant à côté de leurs petits, tout en restant entre le loup et leur progéniture. Les mâles Wapiti ayant des harems courraient eux aussi, tout en vérifiant qu’aucune de leur femelles ne soit en danger. Et le loup courrait de gauche à droite, montant et redescendant les collines une par une. Il cherchait un animal avec une blessure, un manquement quelconque. Un animal qu’il pourrait plus facilement traquer.