Gunthar venait de sortir de l'auberge. Il était fatigué, épuisé pour dire vrai. La chasse du jour précédent lui avait empêcher de trouver le sommeil. Effectivement, quelques loups avaient été abattu. Plus gros les uns que les autres. Ce qui était inquiétant, c'était justement que ces loups ne manquaient de rien à première vue. Résultats, certains chasseurs digne de ce nom repartaient sur l'hypothèse de la rage. Mais qu'en était-il vraiment? Tout en continuant sa route, Gunthar se demandait si, tout comme les hommes, les animaux pouvaient être aussi 'réfléchi'. Il croyait au fait que les animaux avaient une conscience, un coeur et un esprit. Ils savaient aimé, détester ou apprécier d'autres animaux ou bipèdes.

Mais étais-ce possible que, et ce comme chez les hommes, il y en avait des bons et des mauvais? Étais-ce possible que certains loups qui étaient fous survivaient et devenaient de vrais machines à tuer? Ou peut-être qu'un loup qui avait appris à tuer avait été relâché. Tant de questions. Si seulement les loups pouvaient répondre. Gunthar arriva alors près du champ abandonné. Une fois sur place, il se laissa tomber sur un tronc qui y faisait office de banc. Il n'avait que son fusil de chasse avec au cas ou il devrait se défendre. Son fidèle compagnon Spitz n'était pas là, par contre, il avait un petit chaton avec lui.

Il l'avait trouvé près d'une maison et l'avait emmené avec lui. Il irait le donner aux enfants d'un de ses amis chasseurs. Ils seront contents, du moins, il l'espère. Le petit chat était assez maigre et peureux, mais il s'était accroché à la veste de l'homme comme si sa vie en dépendait. Tout en pensant, Gunthar le caressait doucement. Le petit chaton ronronnait et s'installa encore plus confortablement. Le chasseur ne remarqua pas la présence d'une louve, bien trop plongé dans ses pensées.

La petite boule de poils était bien peureuse, mais également bien mignonne. Un peu trop maigre, certes, mais son poil blanc mélangé de gris était toujours aussi splendide. Le petit chaton se mit à miauler quand le chasseur arrêta de le caresser. Gunthar sourit à cette réaction et prit le chaton d'une main le mettant à hauteur de son visage.

"Non mais, il semblerait que monsieur le chaton sait déjà bien se plaindre."

Le petit animal observa l'homme de ses grands yeux vert. Gunthar posa le chaton sur son épaule. Celui-ci essaya en vain de grimer dans la veste du chasseur, trouvant alors refuge entre le cou de l'humain et le bord de la veste. S'y accrochant une fois de plus comme si sa vie en dépendait. Gunthar afficha toujours un sourire amusé, sourire qui disparu à la seconde ou il entendu un grognement. Un grognement profond et furieux. Non pas celui d'un chien, mais bien celui d'un loup. Gunthar se leva alors, prit le chaton et déposa celui-ci sur son bras. Le chaton observa les alentours, paniquer par le grognement. La mythe que les chats n'aiment pas particulièrement les chiens n'était pas fausse. Et le loup étant un canidé.. Mais Gunthar ne prit par son fusil. S'il s'agissait d'un de ces loups qui avait déjà tuer plusieurs fois au village, il aurait déjà attaqué l'homme. Il prit alors quelque chose dans sa poche, un bout de viande séché. Il le jeta à une dizaine de mètres de lui, environ l'endroit d'où le grognement venait. Toujours prêt à attraper son fusil, au cas ou, Gunthar attendait une réaction quelconque de l'animal qui l'observait.

[Je m'excuse pour ma réponse si tardive ~]

Gunthar, ayant toujours le chaton dans les bras observa les alentours. Il ne s'attendait pas vraiment à ce qu'un animal sauvage, qui plus est un loup viendrait manger le bout de viande séché qu'il avait jeté. Et pourtant, à sa plus grande surprise, un loup apparu. Gunthar en jugea d'ailleurs qu'il s'agissait là d'une louve, sans raison particulière. Mais les louves étant généralement plus petite que les loups, en particulier si le chasseur repensait à sa rencontre avec les trois loups des cavernes.. Louve ou pas, le chasseur ne put s'empêcher de finir bouche bée en voyant le magnifique animal qui se tenait à quelques mètres de lui.

Les crocs découverts, la louve lui fit bien comprendre qu'elle se méfiait, comme un avertissement. Le pelage d'or de la louve était merveilleux, sans encore parler des yeux de celle-ci. Voilà un vrai exemple de la beauté de la nature. N'importe qui verrait dans ce loup une espèce de grosse peluche, même s'il savait bien qu'un prédateur restait un prédateur, et qu'il fallait donc toujours resté sur ses gardes. Le petit chaton lui s'accrocha encore plus à la veste de l'humain. Heureusement pour Gunthar, il portait une grosse veste épaisse, sinon les griffes du chaton lui auraient fait de belle griffures aux bras. Pourtant, le petit animal regarda de ses grands yeux verts la louve, lâchant un petit miaulement à en fendre l'âme.

Avait-il donc si peur que ça? Gunthar fut amusé par la réaction du petit chaton. Il continua alors à contempler la merveilleuse louve. Si elle tomberait sur des barbares, elle se ferait tuer pour son pelage. Mais elle ne semblait pas faire partie de ces loups qui tuent sans raison. Voilà qu'était donc le sentiment du chasseur qui ressortit un morceau de viande séché de sa poche. Il se rassit sur le tronc et jeta le morceau de viande vers la louve. Question de pouvoir l'observer quelques instants de plus.