Une rencontre....:
Il était une fois, dans une contrée secouée par la guerre, les alliances, les trahisons, et les rencontres, deux loups. Deux loups d'un clan allié (qui leur donna toute liberté dans leur relation tant que cela n'empiétait pas sur les besoins de leurs clans respectifs), ennemis dans leur tendre enfance, puis amis au cours de leur adolescence, et enfin amant lorsque la saison des amours les réunit pour ne plus les séparer. Deux loups qui vivent encore, heureux et sages de leur expérience de la vie et du combat. Sages aussi de ce que leur donna l'amour une première fois, puis une seconde fois, avec la naissance d'une petite femelle à peine plus grosse qu'un chaton, et que tous croyaient plus morte que vive. Mais ceci n'est pas le sujet de notre histoire, non, seule la première naissance nous intéresse pour le moment, la deuxième viendra peut-être plus tard qui sait ?
Une naissance laborieuse...:
De cette rencontre unique, prédestinée, naquit un louveteau. La mise à bas fut rude pour la jeune mère, qui apprit qu'elle risquait de ne plus jamais pouvoir donner la vie. Elle perdit beaucoup de sang, fut alitée plusieurs jours, et dut manger des aliments régurgités, telle une loupiote.Le beau mâle tout gris, qui lui causa tant de souffrance fut nommé des deux noms de ses parents réunis. Uki et Mya, ce qui donna comme vous l'avez très certainement deviné ; Ukimya. Il s'avère aussi que cela signifie Silence. Car ce louveteau semblait muet. Il ne gémissait point, ne donnait aucun signe de vie si ce n'était ce remuement incessant qui l'agitait lorsqu'il voulait exprimer quelque chose. Cela rassurait les fiers parents, mais restait une inquiétude, cette absence de son proférés intentionnellement ou non. Ils se dirent que le prénom qu'ils avaient choisi était un mauvais augure, une malédiction pour leur fils premier né.
Le soulagement...:
Lors du deuxième mois de vie d'Ukimya, un glapissement retentit dans la grotte qui servait d'abri à la petite famille, Uki et Mya accoururent, croyant à un drame, mais une surprise de taille les attendait, le petit louveteau presque obèse qui jusqu'alors ne proférait aucun son, semblait découvrir la joie de pouvoir s'exprimer, et ne cessait plus de babiller. S'en suivit une période agaçant pour les jeunes parents qui ne pouvaient plus rien faire sans que leur fils ne le leur fasse remarquer de la façon la plus bruyante qui soit. Cependant, trop heureux de ce dénouement inattendu, ils laissèrent faire. Ce faisant, il s'avéra qu'Ukimya devint un incorrigible bavard.
La crise...:
La période la plus dure pour la famille fut l'adolescence. En effet, môssieur se rebellait, décida de fuir pour vivre en solitaire, voulant se débrouiller par lui même. Ce fut un lamentable échec. Car il s'avéra que vivre sans aucun compagnie était impossible pour Ukimya. Il décida donc de rentrer tête basse chez ses parents. Qui ne le sermonnèrent pas, compréhensifs. Ce fut la pire des punitions. Lorsqu'il eut un an et demi, un conflit éclata entre les deux parents. Chacun voulant que le fils prodigue entre dans son clan. Pour ne blesser personne, un jeu de hasard parut être la meilleure des solutions. Uki et Mya se plièrent à cette décision. un arbre se trouvait à la frontière des deux territoires, l'automne approchant, les feuilles virevoltaient en tous sens, ils en choisirent une, et attendirent qu'elle s'envole d'un coté ou de l'autre. CE fut le clan du père qui l'emporta, mais il fut décidé que si un jour un miracle se produisait, et que Mya donnait à nouveau naissance, le ou les petits iraient à l'autre clan.
L'apprentissage...:
L'entrée dans le clan fut rude. Bâti comme un ours, Ukimya n'en était pas moins une crème, et dur fut l'entraînement qui ne lui convenait pas du tout. Cependant, un vieux loup remarqua son aptitude pour l'enseignement, et son contact facile avec les plus farouches des petits. Des négociations eurent lieu, et finalement, Ukimya fut autorisé à devenir une nourrice. M'enfin, le clan étant de nature douce, il n'y eut pas tant de problèmes, mais il faut bien que ce soit pour la forme.
Maintenant...:
Tout reste à écrire...