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Wilder
Nombre de messages : 22 Age : 33 Caractère : Paradoxal, profondément paradoxal. Date d'inscription : 07/11/2012
Fiche d'identité Âge: 4 ans Phrase fétiche de votre loup: Elève Actuel / Mentor: | Sujet: Wilder Mer 7 Nov 2012 - 3:06 | |
| | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]ӿ̸Ӿ̸Ӿ̸ӿ Wilder ӿ̸Ӿ̸Ӿ̸ӿ« On porte ses défauts comme on porte son corps, sans le sentir. » Citation de "Arthur Schopenhauer" ; photo de Danita Delimont
₪ Nom : Wilder ₪ Surnom : Wil' ₪ Âge : 4 ans
₪ Espèce : Chrysocyon brachyurus; Loup à crinière
₪ Famille : Juste de lourds souvenirs, oscillants entre la colère et la peine. ₪ Mon genre de louve : Avant tout, avant même une possible attirance physique, une louve hystérique au regard brillant de folie. Une louve impulsive, menée par ses envies. Mais cela ne suffit pas, il faut également un physique si parfait que ce caractère à tendances répulsives soit camouflé, des pattes si bien formées, si douce, un pelage si brillant, que la noirceur même de son âme ne semble pas être possible. Un démon aux allures d'anges.
₪ Ce que j'aime : Le calme et l'agitation à la fois. L'isolement et la présence d’autrui, la paix intérieure et le vacarme ambiant de la colère et de la folie. Wilder est contradictoire, il le sait, il l'aime. Il apprécie ces moments de solitude, lorsqu'il chasse seul à la tombée de la nuit, tout autant qu'il apprécie les disputes incessantes qu'il se plaît à créer, le grognement des autres devant son caractère difficile, le couinement des fous qui tentent de lui imposer leurs choix. Un doux mélange, subtil, entre le calme et le bruit, entre la paix et la guerre. ₪ Ce que je n'aime pas : La bonté. Cette feinte bonté, ces faux semblants de compréhension. Il le sait, les êtres vivants pensent pour eux, avant de penser aux autres. Quoi de plus détestable, lorsque l'on connait cette vérité, sinon la gentillesse feinte? Sinon cette volonté générale de ceux nommés "bons" de faire croire que les autres comptent plus qu'eux-mêmes? L'égoïsme, voilà le trait principal de chacun, et ceux qui le cachent ne méritent pas la moindre attention. ₪ Caractère : Wilder, comme son nom l'illustre tellement bien, est une personne sauvage, et cela est bien plus fort dans sa tête que dans son corps. Il présente un caractère profondément lunatique, changeant d'humeur plus vite qu'un humain change de femme. Solitaire, mais ne supportant pas être seul, il est un paradoxe ambulant, incompréhensible et insoutenable. D'un égoïsme improbable, ses actes ne sont jamais posés par "bonté" d'âme. Il ne fait les choses que par intérêt, plus ou moins dissimulé suivant les occasions. Il présente un pessimisme fort, doublé d'un optimiste parfois naïf. Entre la dépréciation constante des êtres vivants et de leur mode de pensée, et l'admiration devant de simples pensées, il est difficile de le caser dans l'une ou l'autre case. Il aime profondément les autres, tout en gardant une profonde haine et répulsion. En réalité il les aime comme on aimerait un objet, ils sont comme des souris pour les hommes, des êtres bons à observer, à mettre en situations. Il passe son temps à créer des situations, souvent problématique, dans le seul plaisir de pouvoir observer, encore et encore, les réactions d'autrui. Il est comme un scientifique, impossible de s'imposer des limites dans ses expériences, tant il désire toujours en savoir plus sur le comportement des uns et des autres.
₪ Autre : Il présente une grande cicatrice le long de sa patte arrière droite, dont les justifications qu'il donne varient sans cesse.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]ӿ̸Ӿ̸Ӿ̸ӿ Histoire ӿ̸Ӿ̸Ӿ̸ӿ
De la naissance d'un ange
Wilder, son nom était de base plus qu'ironique. Né en captivité, il était docile comme aucun autre, n'ayant jamais connu les plaisirs de la liberté ou encore de la violence. Il était calme, bien plus que ne l'étaient tout ses compatriotes enfermés. Il était surtout seul, seul les humains lui offraient un contact. Depuis sa naissance il n'avait jamais été mit en contact réel avec d'autres loups, il était trop faible, trop doux, trop calme, ils l'auraient sans doute tué ou réduit à une vie de misère. Son père surtout. La haine transpirait de lui, son regard ne traduisant qu'une profonde colère, ses crocs un désir profond d'en finir avec son enfant, son unique enfant, celui qui avait prit la vie de celle dont il avait fait sa compagne. Sa mère était morte quelques secondes après que le petit ait vu le jour, et les humains eurent bien du mal à sauver le petit des crocs de son géniteur. Il garde en souvenir de son père une grande cicatrice sur la patte arrière droite, dont il se plait à inventer une nouvelle cause régulièrement. Cet être si fragile et aimant qu'il était, cet enfant descendu tout droit du paradis, son histoire décida de le transformer en fils du démon. De la descente aux enfers
Ses humains, ceux qu'il pensait être les seuls en qui il pouvait avoir confiance, étaient comme tout les autres. Cupides, égoïstes, incapable de voir autrement que par leur propre intérêt. Garder ces loups en captivité, cela leur apportait une forme de joie, mais pas de quoi subvenir à leurs besoins. L'alimentation des bêtes coutait plutôt cher, et les dégâts causés par certains avaient même créer des dettes. Cela ne pouvait continuer ainsi. Mais il n'était pas question de relâcher les animaux, surement pas. C'est à ce moment que l'enfer commença, arrivant d'un coup, sans prévenir, comme une balle en plein coeur. Wil' ouvrit les yeux, sans comprendre pourquoi il était ainsi secouer par ces mains qui l'avaient toujours nourri. Ses yeux ne voyaient pas le moindre sentiment dans leurs traits, juste parfois une forme de honte dans leurs yeux. Il était docile, il était calme, et c'était ce qui l'avait perdu. Une pointe désagréable tirailla son flanc lorsqu'ils y firent pénétrer leur seringue, il perdu toute force, il était drogué. Il ne pu qu'observer ce qu'il se passait. Son transport, sa vente, la joie sur le visage de ses 'maîtres'. Vendu, simplement vendu, comme on le ferait avec un vieux fauteuil, comme un vieil objet sans plus aucun intérêt. Vendu, car il était le plus paisible, le plus facile à domestiquer, et donc le plus apte à appartenir à ceux qui deviendraient ses nouveaux maîtres.
Le trajet en voiture fut long, très long. Il n'eut de cesse de poser cette seule et unique question "pourquoi"? Pourquoi lui? Pourquoi l'avoir abandonné? Pourquoi ces personnes voulaient l'acheter? La réponse fut donnée, elle claque dans l'air, en même temps que le fouet que tenait son nouvel humain. Il fut jeter dans une cage, après quelques coups qu'il n'avait pas mérités, et eut tout le temps de contempler son nouvel environnement. Un lion, un tigre, de grands ronds métallique. Un cirque. Les chiens ne suffisaient plus à impressionner les hommes, pas plus que les habituels lions et tigres. Un loup, voilà ce qu'il leur fallait. Une créature inconnue, épicentre de la naissance de bien des rumeurs et légendes. De la perte de ses ailes
Trois ans. Trois ans qu'il y était, dans cet enfer perpétuel de coups et d'applaudissements. Sauter, hurler, courir, tous pensaient qu'il jouait. Mais lui, il ne trouvait rien de drôle dans ces pitreries, cette humiliation répétée, cette sous alimentation. Qui l'aurait sauvé? Le lion qui avait été à ses cotés n'était désormais plus qu'un tapis douillet sur lequel les hommes dormaient. Ce tapis, ce n'était rien d'autre que son futur. Une mort sans sens, après une vie de douleur. C'est cette année là que le petit ange perdit ses ailes et tomba dans les douces abîmes de l'enfer. Lucifer le prit dans ses bras, il lui fit comprendre la réalité. Tout se passa très vite, si vite que ses souvenirs en sont flous. Une morsure, des hurlements, la peur, la colère, l'espoir. Cet espoir de ne pas finir comme ce lion, de pouvoir vivre loin de ce monde. La première morsure fut révélatrice. Quel bonheur, quelle sensation, quelle joie d'entendre ces cris de douleurs, de sentir ce sang chaud quitter le corps de l'autre. Une extase qu'il n'aurait jamais osé espérer en rêve. Ses pattes se mirent à courir, encore et encore, laissant des trainées de sang derrière lui. Il fallait sortir, c'était la seule chose qui l'intéressait. S'en aller, qu'importait où, ailleurs quoi qu'il en était. Mais le destin est cruel, et ne laisse pas si facilement les esclaves devenir libres. Une corde vint serrer son museau, une autre ses pattes, et le choc au sol fut plus que douloureux. La lumière qui était apparue devant ses yeux, cet espoir qui l'avait fait courir pendant ces quelques minutes, tout cela venait de s'éteindre, brutalement. Son corps se relâcha, il n'avait soudainement plus la force d'avancer. Ses yeux se fermèrent, sous l'effet du sédatif que l'on venait de lui injecter, et le noir reprit sa place. De sa réussite
Encore quelques mois, plus douloureux que toutes ces années réunies. Des mois de punition, sans jamais réussir à trouver la mort. Il avait comprit, quoi qu'il fasse maintenant rien ne changerait. Ils étaient en colères, et leurs blessures leur criait sans cesse qu'il fallait se venger. Le fouet claquait sans cesse, les coups étaient de plus en plus violents, sans jamais réussir à l'être assez pour le libérer de tout cela. C'est alors qu'il comprit qu'il avait une chance, que tant que ses pattes pouvaient courir, il pourrait s'en sortir. Il se mit à narguer les hommes, à forcer les choses. Les coups, qu'importait? Il les subissait quoi qu'il arrivait. Il entraîna ses crocs sur ses barreaux, il entraîna ses griffes sur le sol, il entraîna son esprit sur les hommes. Tout cela n'était plus qu'une préparation à la fuite. Il apprit à ce moment là à quel point jouer avec les autres était jouissif. Il les poussa, tous, dans leurs retranchement, sans relâche, attendant qu'ils commettent l'erreur, celle qui lui permettrait de s'en aller. Des mois, c'est ce qu'il fallu pour qu'ils fassent cette erreur. Leur désir de vengeance les mena doucement à leur perte. Plutôt que d'achever le loup d'un coup de fusil, ils préférèrent organiser sa perte, qui ne fut autre que leur perte. Ils le sortirent, et se placèrent autour de lui, formant un cercle presque parfait. Munis de leurs diverses armes, allant du bout de bois à la matraque, la cruauté ne cessait de déformer leurs traits. Mais un loups possède ses griffes et ses crocs. Voilà ce qu'ils auraient du prendre en compte avec plus de minutie. Wil' patienta, longuement, attendant que le premier ose se lancer sur lui. La gorge. Il ne chercha pas à atteindre un autre endroit. Un, deux, trois, combien d'entre eux tombèrent sous les crocs meurtriers de celui qu'ils avaient transformé en monstre? Une ouverture se présenta à lui, et la lumière se présenta devant ses yeux, si forte qu'elle lui en brula presque la rétine. L'espoir, il l'avait à nouveau. Ses pattes se mirent à courir, comme elles l'avaient déjà fait. Les humains mirent bien trop longtemps à réagir, choqués par les corps de leurs camarades gisant sur le sol. C'est ce qui lui permit de fuir facilement. Une fois sortit de la zone du cirque, il pénétra la forêt, sans même savoir comment il allait bien pouvoir y vivre. Il ne connaissait rien de ce lieu, il ne savait pas chasser, il ne savait pas où dormir, comment dormir. Mais il trouverait. Il le savait. Il n'avait pas le choix. Les hommes tentèrent de le suivre, mais ils comprirent vite que c'était peine perdue. Leur jouet avait disparu, dans une région qu'ils ne connaissaient pas. Lui-même ne savait pas où il était. Le cirque avait voyagé, encore et encore, il était sans doute à des milliers de kilomètre du lieu où il avait vu le jour. Mais qu'importait? Il était vivant, et surtout libre.
Une meute. Il avait déjà entendu parler de ça, lorsqu'il était en captivité. Il lui fallait une meute, un groupe de loups ayant vécu depuis le début dans ces lieux. Un endroit où il pourrait apprendre à vivre par lui-même, où il se trouverait une place en attendant d'avoir mieux. Ses pattes foulèrent le sol de la forêt Noire, son histoire commença, une nouvelle fois. Une deuxième naissance pour un ange déchu .
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