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 Jared...

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Anonymous
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Jared... Vide
MessageSujet: Jared...   Jared... Icon_minitimeMer 3 Aoû 2011 - 18:08

Jared

Jared... Jared310

    « Traits de caractère. »

    On ne me nomme pas fou pour rien. Imaginez-vous en train de parler à un loup qui est tout à fait normal et la seconde d'après, il s met à délirer et à répéter plusieurs les mêmes ou le même mot. Sa pupille se dilate peu à peu et son regard turquoise noircit brutalement. Et à ce moment là, vous croyez pouvoir maîtriser ou échapper à cette situation qui vire au cauchemar. Seulement des grognements, des yeux noirs, de la brutalité à en revendre. Vous sentez que la situation vous échappe et au moment où vous vous croyez sorti(e) d'affaire, vous sentez cette morsure à votre ventre. Vous êtes paralysé(e) par la peur et par la douleur. Vous ne sentez à peine les armes tranchantes qui s'échappent de votre ventre ouvert et ensanglanté. Vous pensez avoir la chance de pouvoir encore respirer... Une chance qui pourtant s'avère très regrettable. Vous sentez la force de ce loup possédé par la folie qui vous plaque à terre et qui commence à vous mutiler et à vous dévorer vivant. Il commence par vous écarteler et vous enlever vos pattes postérieures et antérieures. Puis il se met à vous crever les yeux, à dévorer vos organes qui tiennent encore dans votre ventre. Puis si vous avez encore une once de vie dans ce qui reste de votre corps, il finit de vous ouvrir et vous arrache le coeur avant de le dévorer. Un loup pourtant si doux et calme se transforme en monstre effroyable. Voilà ce que je suis. Un monstre qui peut vous tuer à n'importe quel instant. Une souffrance si intense qui j'ai arrêté de hurler pour demander de l'aide au ciel. Une souffrance que je porte depuis des années et qui ne fait qu'empirer de jour en jour. Depuis tant de temps, j'ai arrêté de croire à l'espoir d'une vie meilleure pour moi ou pour ceux qui me rencontrent.

    « Un rêve qui tourna vite au cauchemar... »

    Je ne me souviens plus du jour de ma naissance mais je me souviens parfaitement du premier rayon de lumière que j'ai vu lorsque j'ai ouvert les yeux. Je pouvais enfin mettre un visage sur ceux qui prenaient soin de moi pendant ces quelques semaines passées dans mon duvet bien douillet. Je vis ce beau visage qui m'avait tenu chaud pendant tout ce temps. Ces beaux yeux bruns me regardaient, accompagnés de deux autres yeux de ce bleu vert si beau et si étrange à la fois. Un beau regard clair sur un visage gris. Ces deux beaux êtres que j'ai appelés " papa " et " maman " et que j'ai admirés et que j'admire toujours, ont toujours veillée sur moi et je leur doit beaucoup. Je me souviens de quelques images de mon enfance. Comme le jour ou j'ai poursuivi un papillon jusqu'à la rivière et que j'ai fini par tomber la tête la première dans cette eau froide. Je ressens encore la fraicheur de l'eau sur mon crane et sur mon corps. Je me souviens de ces couleurs vives qui jouaient dans l'air, gracieusement et spontanément. C'était un des meilleurs jours de ma vie, en mettant à l'écart le passage où je suis tombé dans l'eau et que ma mère a mis tout ce temps pour me sécher.
    Puis il vint au monde. Après les nombreuses bêtises que je pus faire, il fut né. Nous avions attendu deux mois avant de voir enfin sa frimousse. Son petit poil tout bouffant et tout doux lui tenait chaud dans la tanière en plus du pelage de notre mère. Sa petit tache noire s'accentuait de plus en plus sur son visage grisonnant. Un curieux ressentiment fut né en moi ce jour-là. Je sentais comme une chose nous comme un devoir à accomplir ; celui de montrer l'exemple à ce nouveau petit loup ainsi que le protéger. J'étais devenu un grand frère qui devait protéger son cadet. Un devoir que je pris aussitôt très à coeur. Je passai beaucoup de temps à jouer avec lui et à lui apprendre comment faire pour attraper les papillons. Il me donna d'ailleurs quelques leçons là-dessus. Un après-midi, nous avions trouvé la trace d'un lapin. Nous n'avions jamais, l'un comme l'autre, eu à attraper ou même à pourchasser un lapin. Nous vîmes ces longues oreilles brunes et poilues ressortir de l'herbe. Nous nous échangeâmes tous les deux un sourire complice et nous lançâmes à la poursuite de notre première vraie proie. Nous fîmes des zig zag, des virages et des slalomes entre les arbres et les rochers. Puis, quand je fus à la bonne distance du lapin, je lui sautai dessus. Mais il rentra dans son terrier que je n'avais pas vu et qui se situait juste devant moi. J'atterris donc la tête la première dans le trou du lapin. Je restai coincé un bon moment avant qu'on ait réussi à me faire sortir. Ma belle fourrure blanche fut couverte de poussière et mes oreilles toutes noires de terre. Le rire amusé de mon frère resta gravé dans ma mémoire ce jour-là. Un rire qui fut très vite accompagné du mien.
    Nous jouâmes toute l'après-midi dans cette prairie verdoyante. Mais soudain, le ciel commença à rougir et le ciel entama sa descente derrière la ligne d'horizon. Nous décidâmes tous les deux de rentrer à la tanière en trottinant légèrement. Mais une étrange odeur vint me chatouiller la truffe. Une odeur que je n'avais encore jamais senti. Elle me brûlait le fond de la gorge. Même si je ne connaissais en rien cette odeur, j'eus le réflexe de courir à la tanière. J'entrai dans la tanière mais cette dernière était vidée de toute vie. L'inquiétude commença à me gagner et je criai en commençant à pleurer.

    " Maman ! Papa ! Où êtes-vous ?! "

    Je me retournai et vis avec stupeur des choses étranges et orange qui dansaient dans le ciel rougeâtre. Elles transperçaient le sommet des nombreux arbres de la forêt. Je restai bouche bée devant ce spectacle effrayant. Cette odeur me brûla encore plus la gorge. Je tournai le regard et regardai Richi qui était resté assis devant la tanière en couinant. Je retournai vers lui et lui léchai le dessus du crâne.

    " Ca va aller ne t'inquiète pas. "

    Puis au loin, j'entendis la voix de notre père tuer le silence de mort de la forêt.

    " Reste ici Richi, je reviens. "

    Je courus à en perdre haleine sur le sol terreux de la forêt. Je passai entre deux arbres et découvris ma mère, étendue au sol et recouverte de ce liquide rouge vif. Plusieurs choses bizarres lui sortaient du ventre en baignant dans ce liquide rouge. Mon père était, au milieu de ce cercle brûlant avec ma mère en train de hurler à la faveur du ciel. Je ne sus pas vraiment pourquoi mais je sentais comme si mon corps se glaça d'un coup en regardant cet étrange spectacle. Mon père se tourna rapidement vers moi et reposa ma mère délicatement à terre. Il se mit à courir vers moi avec un peu de ce liquide rouge sur le corps.

    " Viens vite Jared ! "

    Je ne compris pas pourquoi il avait abandonné Maman ce jour-là. Nous courûmes à la tanière, Papa attrapa Richi par la peau du cou et nous nous enfuîmes vers ces grands pics qui s'élevaient au loin devant nous. Notre père était derrière nous et nous aida à escalader ces rochers. J'entendis des sortes de grognements derrirèe moi. Je me retournai, intrigué par ces bruits et découvris Papa avec un trou à la place de l'oeil et deux loups qui étaient en train de lui manger le crâne.

    " Aaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! "

    Je ne pus retenir ce cri et regardai cachai les yeux de Richi. je lui murmurai.

    " Ne regarde pas. "

    Je réussis à entrainer Richi derrière un rocher et à fuir ces deux loups. Mais ces derniers déboulèrent devant nous et me frappèrent brutalement à la tête, je perdis connaissance à ce moment-là. Je me réveillai dans une sorte de grotte en pierre. J'entendis les cris de Richi venant de près de ma cellule de pierre. Des jours passèrent et aucune nourriture nous fut servis. Je commençai à me laisser mourir quand soudain, j'entendis à nouveau les cris de Richi. J'entendais aussi des griffes rappaient le sol de pierre. Un des deux loups m'attrapa par la peau du cou et me traina jusqu'à Richi. Ce dernier était sauvagement tenu par l'autre loup. Ce dernier se mit à la frapper juste devant moi. Il criait, je pleurais. Du sang giclait de partout ainsi que les cris de mon petit frère. Puis, je vis ce loup lui arracher la peau et le dévorer après. Il laissa le reste du corps sans peau de Richi s'écrouler par-terre. L'assassin s'avança vers moi et se mit à me frapper. Les deux me frappaient, encore et encore, ils ne s'arrêtaient pas. Chaque soir, ils me laissaient comme mort. Le matin, ils revenaient me battre. Pendant des mois ils firent la même chose. J'ai été battu pendant près d'une année entière. Puis un matin, alors que le soleil commençait à sortir des nuages, je me mis à trembler, à grogner, à me rouler par-terre. Quand les deux loups s'approchèrent pour me battre, je sentis mes pupilles se dilater et mes yeux se noircir d'un coup. Je me jetai sur eux. Même si je n'étais pas maître de mes gestes, il m'arrivait d'avoir des lueurs de lucidité. Je ne pouvais pas m'empêcher de les frapper et de les mordre. Je voyais toutes les horreurs que je faisais. Je les vis hurler et implorer ma pitié pendant que je les torturai. Pendant que je lui crevai les yeux et que je lui dévorai la cervelle. Pendant que je l'écorchai et que je dévorai le résultat. Je repris mes esprits dans la forêt voisine, tâché de sang. Ma fourrure contenait plusieurs morceaux de peau ensanglantés. Je ne fus plus jamais comme avant. Si vous ne me croyez pas, jugez pas vous même...
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