Soyez indulgents avec moi c'est mon tout premier livre que j'essaye d'écrire =), mais n'hésitez pas non plus à me dire si il y a des choses à changer ou des conseils pour l'améliorer. Merci =D


La voie des Lunes





I La découverte d’un nouveau monde

C’était un soir comme les autres, un dimanche plus précisément. J’avais comme d’habitude invitée mon amie Héïla à venir passer la nuit à la maison. Me penchant vers sa silhouette sombre allongée sur mon lit, je murmurai à son oreille


« Hey… Tu dors ? »


Aucune réponse juste un simple gémissement. Un soupir à peine audible s’échappa de ma bouche tandis que je m’allongeais en repensant à tout ce que j’avais prévu pour ce soir. Malheureusement mes plans tombèrent à
l’eau lorsque j’eus compris que Héïla dormait sur ses deux oreilles. Je ne pouvais pas me résigner à dormir vu l’excitation que j’avais accumulée en attendant son arrivée. De ma main je secouai légèrement son épaule. Son souffle
se fit plus chargé à ce moment là et je pus enfin entendre sa voix pleine de fatigue et de mépris qui m’étaient adressée.


« Qu’est-ce qu’il y a Alüna ? »


« Rien… Je voulais juste que tu te réveilles, je commençais à sentir la solitude s’emparer de moi. »


Ses sourcils se froncèrent et je compris à ce moment là que je devais normalement préparer mes deux oreilles à recevoir une engueulade…Ce qui bizarrement n’arriva pas. Héïla se redressa et pivota pour se retrouver
face à moi. J’admirais souvent ses magnifiques boucles blondes ; ses yeux étaient noisettes. Malgré les quelques rondeurs qu’elle avait au niveau des bras, elle était belle. Son nez fin et sa bouche fine mettaient en valeur les
traits de son visage qui était assez ovale. Côté caractère, il n’était pas recommandé de la mettre sur les nerfs aux
risques de se retrouver à l’hôpital. Je finis par me sentir mal à l’aise à force de la regarder dans les yeux… Mais
comme elle est maligne, Héïla avait déjà tout préparé… Au moment où je levailes yeux au plafond, un oreiller s’abattit sur ma tête. Je bénis la masse volumineuse de cheveux que j’avais sur le crâne avant de lui rendre le coup. Elle l’évita puis me balança de nouveau le coussin. Celui-ci atterrit sur le mur blanc de ma chambre à la gauche d’une photo de moi lorsque j’étais bébé. Après une bonne demi-heure de jeu, je m’endormis. Héïla fit de même. Le lit était totalement défait, la couverture était par terre, divers objets jonchaient le sol. Ma chambre s’était transformée en un véritable champ de bataille.

Héïla se réveilla la première… A sa grande surprise on ne se trouvait plus dans ma chambre. Nous étions dehors, dans un endroit qui apparemment lui était totalement inconnu. Les arbres avaient leur tronc de couleur rouge feuille d’automne. Leurs feuilles étaient jaunes. Ma meilleure amie posa sa main sur mon épaule et me secoua légèrement…Puis un peu plus fort. Lorsque j’ouvris un œil je pus constater la même chose qu’elle. Nous étions sur
un sol feuillu. La couleur de l’herbe ne me laissa pas indifférente… Ma salive ne manqua pas de passer de travers. Je ne pus balbutier que ces quelques mots


« Où sommes-nous ? »


Elle resta quelque instant perplexe avant de me donner la réponse que je soupçonnais


« Je ne sais pas… Sûrement dans un monde parallèle au
notre »


Un frisson d’épouvante me traversa entièrement, en me levant je manquai de trébucher. Héïla se leva également mais contrairement à moi elle était comme éblouie par ce paysage féérique… Qui ne dura qu’un court instant lorsque nous entendîmes des claquements de sabots. Nous avons eu le réflexe stupide mais humain de nous retourner alors qu’il fallait plutôt courir. Des silhouettes à cheval se formaient dans l’horizon du paysage, Héïla regardait incrédule tandis que moi, j’attrapai son bras et la traînai derrière moi. Ma respiration se fit beaucoup plus régulière, et moi-même je me demandais comment je faisais pour me mettre à courir aussi vite. Héïla commençait à être à bout de souffle mais
comme j’étais poussée par la peur je l’obligeais à continuer de courir. Au bout d’un certain moment je m’arrêtai et regardai ma pauvre amie respirer péniblement. Mais malheureusement, notre course n’avait pas servit à grand-chose. En une fraction de seconde nous étions entourées par les cavaliers. Ils étaient grands… Ils avaient une certaine ressemblance avec des indiens. L’un d’eux semblait plus robuste. Son air solennel me glaçait le sang, je présumais que
c’était le chef de cette tribu… Mais à ma grande surprise, ce n’était pas le cas. Un drôle de bonhomme fit son
apparition sur un shetland… Tous les cavaliers descendirent de leurs montures et s’inclinèrent devant leur chef qui n’était pas plus haut que trois pommes… A cette scène Héïla ne manqua pas d’éclater de rire, bien heureusement je posai ma main droite sur sa bouche. Contrairement à elle l’envie de rire ne m’avait pas attrapé. Je craignais beaucoup trop ce clan pour me moquer de leur chef. Celui-ci nous regarda bizarrement avant de faire un signe de mains à deux de ses cavaliers qui hochèrent la tête avant de nous attraper. Héïla et moi nous nous débattions. Ma meilleure amie hurla au bout d’un moment sur son assaillant qui la jeta sur la selle de sa monture.


« Mais qu’est-ce qu’on vous a fait bon sang !! Relâchez nous tout de suite !! »





Des fois j’enviais sa manière d’oser les choses… Mais cette fois non… Ils nous attachèrent avant de monter à leur tour. La position était assez inconfortable mais bon fallait faire avec. Héïla ne cessa pas de grommeler pendant toute la durée du voyage et j’avais d’ailleurs remarqué que cela agacer celui qui était avec
elle… Un sourire narquois apparut sur mon visage. Je devais avouer que le voir s’énerver m’amusait un peu. Nous étions enfin arrivés à un campement, l’endroit était désert… La terre était rouge et pauvre en plante. Quelques brins d’herbes jonchaient le sol. On voyait beaucoup d’enclos avec des chevaux et des vaches à l’intérieur… Ce coin perdu était désolant. Le cavalier que j’avais accompagné durant le voyage m’aida à descendre de sa monture tandis que celui qu’avait accompagné Héïla ne fit pas un compte avec elle et la laissa ligotée sur la selle. Je regardai le jeune homme qui m’avait accompagné d’un air suppliant de ne pas la laisser attacher. Celui-ci poussa un soupir et se dirigea vers la
monture de son camarade et détacha mon amie avant de l’aider à descendre. Il nous emmena vers Le chef qui commença à nous questionner.


« Qui êtes vous ? »


Héïla ne répondit pas à cette question mais dit plutôt


« Vous parlez notre langue ?! »


A cette réponse dont je m’attendais venant de sa part j’avais envie de lui dire ’’Ben non non, il parle malgache tu ne vois pas ? ’’ Mais j’ai préféré tenir ma langue sachant que j’allais créer une dispute au moment où il ne fallait pas. Le chef lui lança un bref regard et reposa de nouveau ça question


« Qui êtes vous ? »


Je répondis cependant agacée :


« Je ne répondrais qu’à cette question au moment où je saurais qui vous êtes…


« Je suis le chef Akoum baldi et vous étranges créatures ? »


Ce fut Héïla qui répondit à ce moment là


« Je suis Héïla et voici mon amie Alüna !! Laissez-nous partir !! »


A cette phrase, le chef fronça les sourcils… J’avais sentit cette gaffe venant de Héïla. Akoum devint rouge vif et hurla des paroles incompréhensibles à ses gardes. Les hommes armés nous attrapèrent et nous emmenèrent dans une cellule assez étroite… Une heure passez leur chef arriva accompagné de ses deux grands hommes. Son air hautain me dégoûtait plus que tout… Il s’approcha des barreaux de la cage et fit les cent pas tout en récitant son discours qui commençait à m’ennuyer… Heureusement qu’il était court.


- « Dés demain, vous partirez accompagnés de gardes chez l’Ancien… Au moins, avec lui vous parlerez… Et nous saurons si vous êtes des démons… »


Je fus étonnée de savoir qu’il nous croyait être des démons… Moi, non mais peut être Héïla… Le chef se retourna puis sortit de la hutte suivit de ses gardes. Héïla lâcha un soupir exaspéré tandis que moi j’essayais de trouver un
objet assez pointu pour pouvoir sortir de la cage en bois. Mais malheureusement ma recherche fut vaine. M’asseyant sur le sol dur et froid de la pièce, je regardai Héïla tirer sur les barreaux. Au bout de trois heures et trente minutes
environ, une femme vint déposer deux soucoupes de riz avec un pichet d’eau en terre cuite. Elle avait un air de compassion dans le regard, ce qui m’étonna particulièrement. Je me levai et me dirigeai vers les petites assiettes de
nourritures avant de m’asseoir de nouveau et de prendre une assez grosse pincée de riz. Héïla me regarda puis me dit d’un ton assez inquiet


« Tu n’as pas peur qu’ils mettent du poison à l’intérieur ?


· Non, leur chef ne ferait pas ça vu qu’il tient beaucoup trop à savoir ce que nous sommes. »


Elle me regarda quelques instants perplexe puis se dirigea également vers son assiette. Héïla mangea avec beaucoup d’avidité son plat. A croire qu’elle n’avait pas mangé pendant au moins 3 jours. Finissant ma soucoupe, je la déposai sur un côté de la cage ensuite je ne fis que tourner en rond. N’ayant fait que poiroter durant toute la journée, je m’endormis dans la cage. Héïla me regarda quelques instants puis s’allongea à son tour tout en se demandant comment je faisais pour m’endormir sur un sol aussi instable qu’inconfortable. Après une bonne minute, mon amie finit par s’assoupir à son tour. Au petit matin, Akoum Baldi vint nous réveiller. Il ouvrit la cage puis nous réveilla en nous versant un seau d’eau froide sur la figure. Me réveillant en sursaut, je le frappa en pleine face, Héïla, elle poussa un grognement et me regarda l’air de ne rien comprendre. Elle avait sans doute oublié qu’on était plus chez moi… Le chef se releva avec un peu de mal puis hurla à ses gardes


« Attachez-les !! Surtout serrez bien la p’tite brunette au niveau des poignets !! »


‘‘La p’tite brunette’’ ?! Non mais je rêve ou il m’a insultée !! Je me levai brusquement sans laisser le temps aux gardes de m’attraper et infligea à Akoum Baldi un terrible coup de pied dans la partie où normalement il est interdit de viser. Celui-ci s’écroula au sol et poussa quelques injures. Je sifflai entre mes dents


« Tu vois ce qu’elle te fait la p’tite brunette ? »


Héïla me regarda étonnée… Je ne vois pas pourquoi d’ailleurs, il a joué avec mes nerfs donc maintenant il assume son acte et sa sentence. Ma meilleure amie se leva également et fila des bras de l’uns des gardes qui essaya en vain de l’attraper. Nous sortîmes de la hutte en vitesse. Une folle course poursuite débuta alors. Héïla et moi commencèrent à courir lorsque deux gardes nous interceptèrent. Mais bien heureusement pour nous, nous passâmes entre leurs jambes. On avait bien remarqué que ces hommes n’avaient aucun réflexe.

On se dirigea vers les écuries, poursuivit par une huée de gardes et de cavaliers, essayant d’éviter tous les objets qu’on nous lançait dessus, du sang giclait de partout, les personnes qui étaient sur notre chemin et qui essayait de nous barrer route se prenait toutes les flèches et lances que nous envoyaient les gardes. Héïla et moi arrivâmes à une impasse. Une goutte de sueur tomba de mon menton. La peur se lisait dans notre regard, Héïla ferma les yeux et serra ma main. Je pouvais comprendre qu’elle avait peur de ce qui allait se passer… Je la comprenais… J’étais dans le même état qu’elle. Mais soudainement, la jeune femme qui nous avait apporté de la nourriture arriva de
nulle part et se plaça devant les gardes. Sous mon regard stupéfait, elle nous attrapa par le bras et bondit
au-dessus de l’impasse. Elle avait de longs cheveux roux et ondulés, ses yeux étaient verts… Contrairement à son clan elle avait la peau beaucoup plus claire. Nous atterrîmes sur des montures qui se trouvaient derrière le mur qui
nous bloquait. On pouvait entendre les gardes et les cavaliers hurlaient

« Djinru !! Traitresse !! »

Mais apparemment elle s’enfichait. Elle se tourna vers nous avant de dire

« Merci… »


‘‘Merci ’’ ? Je n’avais pas comprit pourquoi…Mais ce n’était pas le moment de nous reposer sur nos lauriers, je commençais à entendre les claquements de sabots des cavaliers. Ils tiraient des flèches…


*Génial…Et nous on a quoi ?* Pensais-je.


Je vis alors Djinru faire demi-tour. Des épées dans les
deux mains… Elle descendit de sa monture et nous incita à faire la même chose.
Héïla paraissait hésitante mais descendit tout de même… Je fis pareille. La
jeune femme nous lança un regard plein de désolation… Je ne compris pas très
bien mais bon. Elle nous lança deux poignards. Si j’avais bien comprit on
devait se battre… *Génial, on va mourir encore plus vite… * Parce nous somme trois
et eux…Je ne préférais pas compter sinon je risquai de démoraliser. Nous commençâmes à courir. Nos armes
s’abattirent contre les chevaux de combats. La vue du sang me dégoutait mais
malgré tout, je continuais de me battre. Un garde arriva derrière moi mais je fus plus rapide et lui trancha la
jugulaire. Bizarrement je n’avais pas beaucoup de mal pour me battre… Héïla non
plus d’ailleurs… Soudain, une flèche se plongea dans l’épaule gauche de ma
meilleure amie. Sous le choc, elle tomba à la renverse. Mon regard s’emplit
d’une rage qui était égale à celle qu’un démon aurait pour un ange. Mes lames
se transformèrent en deux sabres et je chargeai sur l’agresseur d’Héïla. Je
bondis sur le cavalier et lui planta mon arme dans la gorge. Héïla se leva également, la même rage dans le
regard. Mais contrairement à moi ses
lames se mirent en feu. Djinru nous regarda avec surprise mais fut prise d’une
bouffée d’adrénaline en nous voyant. Mais la bataille se termina brusquement
lorsque nous avions vu les secours de l’armée arrivés. Djinru nous fit signe de
prendre nos montures et partir.





Héïla et moi nous nous ne fîmes pas prier. Héïla donna un
dernier coup de poignard à celui qu’elle tuait avant de courir derrière moi. Je
lançai un coup d’œil pour vérifier si Djinru était bien derrière, heureusement
oui. Nous grimpions vite sur les chevaux avant de partir. Nous savions que les
chevaux étaient fatigués, mais il le fallait. Au bout de quelques longues
foulées, nous croyions les avoir semés. Nous arrêtâmes nos montures avant de
pousser des soupirs de soulagement en voyant qu’ils n’étaient plus à nos
trousses. Je regardai quelques instants Héïla puis descendis. Lorsque mes pieds
touchèrent le sol, je me mis à vaciller un peu à cause du fait d’être rester
des heures secouer comme un prunier. J’aidai ma meilleure amie à descendre de
l’étalon, Djinru fit de même. Elle nous regarda longuement toute les deux avant
de faire un large sourire et de nous prendre dans ses bras. Je n’avais pas du
tout compris au début jusqu’au moment où je l’entendis prononcer


«Mes filles… »


Mon sang ne fit qu’un tour. Héïla me regardait avec
stupéfaction… J’étais aussi surprise qu’elle à vrai dire. Lorsqu’elle nous
lâcha, j’en profitai pour lui demander


« Comment ça ‘mes filles’ ?! »


La jeune femme me regarda incrédule… Quoi j’avais fait une
bêtise ?... Ce n’est pas de ma faute si je n’arrivai pas à comprendre la
cause de ses paroles. Héïla se pencha vers elle mais lui parla plus gentiment :


« Pourquoi vous nous appelez comme ça ?


-Parce que vous êtes mes enfants… »


Djinru fit une pause avant de sa taper la tête en poussant
un soupir :


« Que suis-je bête… Vous ne pouvez pas vous en
souvenir… Vous étiez bébés lorsque vous êtes parties sur terre avec nos
sujets. »


Héïla et moi nous nous regardâmes quelques instants avec
des yeux ronds comme des billes. C’est sous-entendus qu’on serait sœur ?...
Un grand sourire se dessina sur le visage de ma meilleure amie tandis que moi
je restai la perplexe… Elle sautait de joie même si elle ne comprenait rien…
Juste le fait de dire que nous serions sœurs lui suffisait pour vraiment croire
à ces paroles qui d’après moi seraient mensongères. Je me redressai et me mis à regarder le ciel. La nuit commençait
à tomber… Poussant un soupir, je mis mes mains dans mes poches trouées avant de
dire


« On ferait mieux de se trouver un coin pour dormir
au lieu de sauter de joie pour rien…


-Tu es vraiment une rabat-joie Alüna !! »


Aux paroles d’Héïla, je me pivotai sur moi-même avant de
lui tirer la langue. Lorsque je me retournai, Djinru et Héïla se levèrent et se
lancèrent des regards complices… Pff Comment Héïla pouvait la croire… On vient
à peine de se rencontrer et voilà que c’est notre soi disant mère… Je m’arrêtai
puis poussa un soupir





« Si tu étais vraiment notre mère… Pourquoi tu n’es
jamais venue nous chercher ?!


-Parce que je ne pouvais pas, votre père et moi nous vous
avions confié aux sujets à qui nous faisons le plus confiance… Et nous les avions envoyés dans sur Terre pour
vous protéger des nombreuses menaces qui planaient sur vous. »


Je lâchai un simple « pff » pour montrer que je
ne croyais nullement à son histoire. Héïla lança un regard désolé à la jeune
femme avant de me rétorquer


« Tu y vas quand même un peu fort Alüna… Elle nous a
quand même sauvé la vie et moi je préfère la croire… Surtout si c’est vrai que
nous sommes sœurs !! »


Je sentis mes neurones s’enflammées sur le coup… Comment
arrivait-elle à être aussi naïves… Son comportement commençait vraiment à me
taper sur le système. En me retournant, je pris une profonde inspiration avant
de lui répondre


« Je ne peux pas la considérer comme ma mère alors
que je viens à peine de la connaître !! Et puis si ce n’est que pour
penser que nous sommes vraiment sœur, ça ne sert à rien !! Parce qu’il
faut que tu la considères comme ta mère !! Et je ne pense pas que se soit
le cas pour toi !! Mais je pense que c’est juste le fait de croire que
nous sommes sœur !! »


Sur mes paroles, je me mis à courir. D’un côté je
regrettais ma réaction, de l’autre je me sentais soulagée… Etais-ce à cause du
poids de la peur que j’avais accumulé ?... Après m’être assez éloignée de
mes deux camarades, je m’adossai contre un arbre avant de me laisser glisser
sur son tronc.


Le vent se mit à souffler assez fort et il était froid… Je
me recroquevillai sur moi-même et enfouis ma tête entre mes bras. Je me
demandai pourquoi j’avais une boule dans l’estomac… J’avais peut être été trop
dur avec Djinru… Je relevai la tête et observai silencieusement les étoiles, je
dois dire qu’elle avait peut être raison… Elle nous ressemblait et j’avais la
couleur de ses yeux…Héïla avait les mêmes boucles qu’elle… Je me secouai
vivement la tête à cette pensée, il valait mieux que je pense à les retrouver
qu’autres choses. De toute manière, je les entendais s’approcher… Me levant
doucement, je me dirigeais vers elles avec un regard désolé. Après être arrivée
face à Djinru et Héïla, je poussai un soupir puis dis ce que j’avais à dire


« Désolée pour mon comportement… Je me suis un peu
emportée…


-
Et
pas qu’un peu !!! »


Djinru posa sa main sur mon épaule avant de me répondre


« Ce n’est pas grave, je peux comprendre que tu ne
comprennes pas…Et puis je vois que tu as bien hérité de mon caractère.»


Un grand sourire s’afficha sur son visage. Je me sentais
soulager, la boule que j’avais dans l’estomac s’était peu à peu en allée et
j’ai pu enfin me sentir bien.





II. La cité maudite





Nous avancions toujours aussi lentement ces temps-ci, on
s’enfonçait de plus en plus dans cette forêt, Djinru avait beau nous dire
qu’elle savait où elle nous emmenait je n’étais vraiment pas convaincu. Certes,
la boisée était magnifique, le tronc des arbres étaient sombres mais leurs
feuilles étaient d’un vert éclatant. Pourtant tous semblaient dépérir, il n’y
avait plus beaucoup de plantes, aucun fruit et aucun animal. Tout cela me
semblait louche, je n’avais que très
rarement vu une forêt sans fleurs, Héïla était tout comme moi stupéfaite, elle
regardait l’environnement qui nous entouré avec beaucoup d’émerveillement cela
fit d’ailleurs rire notre guide.


« A voir vos tête, on aurait dit que vous n’ayez
jamais vu un endroit comme celui-ci.


-
Non,
ce n’est pas ça mais je me demandai pourquoi il n’y a plus beaucoup de
végétation. »


Le regard de Djinru s’assombrit brusquement, une lueur de
tristesse brillait également dans ses yeux.


« A vrai dire, le monde à bien des problèmes…


-Comment ça des problèmes ?! Demanda Héïla


-Eh bien, notre roi a disparut, et un tyran a prit sa
place.


-Ben, vous n’avez qu’à le détrôner à son tour. Rétorqua-t-elle



-C’est plus compliqué que ça mais je ne peux pas vous
l’expliquez tant que vous n’êtes pas prêtes.


- Mais on est prête !! »


La jeune femme se tut, elle ne voulait vraiment pas nous
le dire ! Au fond, ça m’énerver un peu vu que ça avait piqué dans ma
curiosité. Au final, je préférai laisser tomber, elle nous le dira quand
l’envie lui prendra et puis si elle ne veut pas qu’on l’aide alors là, c’est
son problème !


Je m’avançais doucement dans le petit chemin qui traversé
les arbres, mes pas étaient lents et hésitants, mon regard se baladait dans
l’environnement sombre qui m’entourait, aucune feuille ne venait orner les
branches ternes qui pour moi donnait l’impression d’être d’immenses griffes qui
pourraient vous trancher en quelques coups. Les herbes sèchent ne faisaient
qu’empirer mon angoisse, ainsi que les bruits des craquements de brindilles et
les cris des corbeaux. Soudainement, une main vint se poser sur mon épaule
droite ce qui m’extirpa brusquement de mes pensées et je poussai un petit cri
en sursautant en même temps. En me retournant violemment, j’avais failli
trébucher mais heureusement que Héïla était là, sinon, je me serai retrouvée
sur un sol couvert de roches et cela ne me serait pas agréable. Héïla pointa
d’un doigt tremblant une cité qui se dressée devant nous, je n’arrivai qu’à
apercevoir les diverses vieilles maisons
de pierres qui commençaient à s’effriter leur donnant un air abandonné et
pauvre. Héïla avait ses yeux noisette grands ouvert





Déso mais j'ai la flemme de finir ma mise en page =p

J'aime beaucoup Dark^^ Je trouve ça très très bien pour un début et pour un premier livre. Je te donne un conseil constructif : essaye de plus décrire les lieux et les sentiments des personnages pour qu'on se sente plus dans l'histoire. Sinon, très bien, j'ai hâte de voir la suite^^

Je me permets de souligner quelque chose Psy. Le " je " semble te gêner et je le comprends très bien mais c'est un très bon moyen de " se mettre dans la peau du héro " et de mieux vivre l'histoire et de se sentir vraiment embarquer dans l'action. On peut mieux se comparer au héro ainsi mais je comprends très bien que tu ne sois pas pour le " je ". Voilà c'était un autre avis^^

J'aurais mis la même chose que Psy'. Ton texte n'est pas bien 'développé' .. Comment dire, certaines scènes se passent trop vite. Et puis pareil pour 'on est dans un monde parallèle' j'aurais pas trouvé tout d'suite xD
Sinon moi je trouve que c'est super Liline ♥

--

Lowl Blue.
Psy' ne faisait pas de rapport avec le fait que Darky écrive en je. Mais elle disait que dire
'De ma main, je secouais légèrement son épaule' n'était pas très.. correct à son oreille ??
'De la main je secouais légèrement son épaule' Psy' aurait préféré que ce soit écrit comme ça :D

Ok, désolée pour l'erreur * se prend la porte en sortant *

Whouah O_O
Je m'attendais pas à tant de conseils mais j'avoue que cela me fais plaisir :3, je prendrais en compte ce que vous me disais =) Merci à vous tous ;)

Psy' à tout bien dit xD

C'est vrai que le début, ça fait un peu genre.. Fin', j'sais pas, si c'était moi, j'flipperai grave, je m'imaginerais pleins de trucs, kidnappage, mauvaise blague, les parents qui t'abandonnent .. Fin', tout sauf les trucs anormaux. (C'est comme si E.T se retrouvait devant toi et que tu passerais à côté comme si c'était normal, pas normal donc xD)

Ensuite, c'est vrai que tu devrais écrire plus d'émotions, détailles, ce qu'elles pensent etc.. J'ai déjà écrit trois livres, j'suis occupé à quatre autres (tous en même temps et j'avoue que ça le fait pas). Mais pour un d'entre eux, la prologue fait une vingtaine de pages (oui oui, j'écris, j'm'amuse pas sur l'ordi). Donc faudrait faire ce que Psy' à dit, mais sinon, l'histoire est géniale x')

Psy' a dit ce qu'il fallait j'pense.
Le début est vraiment dommage. Il y a que des bonnes idées, mais elles ne sont pas assez développées. Et puis l'histoire du monde parallèle, j'pense que tu pourrais en faire tout un débat entre les deux copines non ? Genre il y en a une convaincue que c'est un rêve et l'autre qui dit le contraire même si elle y croit pas vraiment juste pour l'embêter et elle se rend compte qu'elle a raison arrivée dans la prison ?
De plus, ce serait bien qu'on sache si sur terre elles avaient des parents. Parce que là on sait pas vraiment si elles étaient toutes les deux orphelines ou je sais pas quoi. Comme ça la narratrice aurait des arguments en plus face à sa pseudo-mère.
Dernière chose : en prologue, tu pourrais peut-être faire un dialogue entre les sujets qui se demandent ou sont passées les deux filles. Ensuite t'enchaîne sur le flash-back de l'arrivée pour dire ensuite ou est-ce que l'on est. M'enfin c'est une idée =)

A part ça c'est très bien ! J'attend la suite *-*

Okay je prendrai en compte ce que tu me dis et je réfléchis toujours à ta proposition =D

Sinon ben, je vous donne un petit aperçut d'un des personnage qui apparaitra plus tard

Il se nomme Gabriel *C'est écrit dessus*

Spoiler: